Dans une interview au Figaro, Bruno Le Maire, député et ex-directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon, réaffirme son « amitié » et son « admiration » pour l’ancien Premier Ministre et s’exprime sur le RSA qu’il qualifie de « décision courageuse »: « Je n’ai jamais eu une réaction aussi négative des militants UMP », confie-t-il, alors que se déroulent les universités d’été de l’UMP.
Jean-Louis Debré rappelle la solidité des Institutions de la Vème République
Il y a cinquante ans, le 4 septembre 1958, place de la République à Paris, le général de Gaulle dévoilait les grandes lignes du texte constitutionnel qu’il allait soumettre à l’approbation directe du peuple français.
Jean-Louis Debré, le fils de Michel Debré, le père de la Ve République, préside le Conseil constitutionnel depuis deux ans. Il commente l’évolution des « tables de la loi de la République ».
Sept ans de solitude
Les Cent-Jours (mars-juin 1815) parurent en 2001, Le Soleil noir de la puissance (1796-1807) sortit en 2007. Voici maintenant le chaînon manquant: La Chute, où Dominique de Villepin montre le héros en train de se perdre dans sa démesure solitaire, aussi grise que l’hiver sur la route de Smolensk.
Nous sommes loin de la dangereuse ivresse du triomphe quand le général-empereur tient l’Europe sous sa botte ; loin du panache de sa sortie de scène en 1815, après trois mois d’équipée de Golfe-Juan jusqu’à Waterloo.
Rentrée scolaire: ce qui change cette année
Les douze millions d’élèves de France ont fait aujourd’hui leur rentrée, tous ensemble pour la première fois depuis 17 ans en raison de la suppression du samedi matin. Les 11.987.200 écoliers, collégiens et lycéens apprendront grâce à 870.023 enseignants et 174.005 personnels non enseignants, dans 66.747 écoles, collèges et lycées publics ou privés, selon les prévisions de l’Éducation nationale.
Si le ministre de l’Éducation Xavier Darcos affirme que tout se passera « tout à fait normalement », avec un taux d’encadrement identique, voire meilleur qu’en 2007, cette rentrée est toutefois placée sous le signe de la suppression de 11.200 postes par rapport à l’an dernier.
Cette rentrée 2008 est également marquée par d’autres réformes.
Croissance en berne: et si les déficits publics dépassaient les 3% en 2008?
Le Premier ministre français François Fillon a nettement revu à la baisse ses ambitions pour la croissance, ce qui laisse planer le doute sur la capacité de la France à freiner son déficit public.
Interrogé sur Europe 1 sur la croissance française, négative au deuxième trimestre, M. Fillon a déclaré: « Je pense que ce sera au moins 1%, j’espère que ça sera un peu plus de 1% ».
Une révision des plus brutales puisque le gouvernement tablait jusqu’alors sur une croissance comprise entre 1,7% et 2,0% pour 2008.
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