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Alain Juppé n'entend pas reprendre rapidement "une activité nationale"

Dans un entretien publié mercredi 30 juillet par Le Parisien/Aujourd’hui en France, le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé explique qu’il « n’entend pas reprendre une activité nationale opérationnelle dans les mois qui viennent ».

Souhaitant « se consacrer à son boulot de maire totalement », l’ancien Premier ministre affirme qu’il ne se « désintéresse » pas pour autant de « ce qui se passe au niveau international ». « Mais je n’ai pas l’intention de reprendre une activité nationale opérationnelle dans les mois qui viennent », affirme-t-il.

Alain Juppé juge que la révision des institutions votée la semaine dernière est une « bonne réforme ».

Il accorde, plus amplement, un satisfecit à Nicolas Sarkozy pour tout ce qu’il a fait « depuis un mois », et notamment le sommet de l’Union pour la Méditerranée et le 14 juillet – marqué par une polémique sur la venue du président syrien Bachar al-Assad -. Cela « a été bien mené », juge-t-il

D’autre part, l’ancien chef du gouvernement se dit « attristé » par l’état du Parti socialiste qui « donne une image de désarroi total » et « laisse la voie libre à l’extrême-gauche », ce qui représente un danger car, selon lui, « il n’y a pas de démocratie sans une opposition crédible ».

A propos de Bertrand Delanoë qu’il rappelle avoir « battu trois fois » (quand il était élu à Paris), Alain Juppé estime qu’il s’agit d »une  » personnalité dure et assez sectaire » et affirme qu’il n’est « pas très sensible à son charisme ». Le maire de Bordeaux explique qu’il ne croit pas que l’actuel maire de Paris « suivra la trace de Jacques Chirac » en se faisant élire à la présidence de la République et critique son bilan en ajoutant qu’il n’a « pas constaté de grandes transformations dans la capitale ».

Quant aux problèmes de dos de François Fillon, « c’est une chose dont je ne m’amuse pas », assure Alain Juppé.

« Matignon, c’est un poste terrible, quel que soit le Premier ministre et quel que soit le Président de la République. Moi, j’étais en très bonne forme et je n’ai pas eu de difficultés relationnelles avec le président » Chirac, assure Alain Juppé, alors que les relations entre Nicolas Sarkozy et François Fillon ont pu être mauvaises.

Source: Nouvel Observateur

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