Premier ministre de 1972 à 1974, Pierre Messmer, mort hier à 91 ans, était un gaulliste de la première heure, une figure de la France libre et un des plus ardents défenseurs de l’oeuvre du fondateur de la Ve République.
Clearstream : la nouvelle stratégie de Dominique de Villepin
En refusant de saisir la Cour de justice de la République, l’ex-premier ministre parie sur une instruction rapide du dossier.
Chez Jean-Michel Apathie sur RTL, Dominique de Villepin dit qu'il continuera à dire ce qu'il pense
Dominique de Villepin a prévenu mercredi qu’il entendait « dire ce qu’il pense » de la politique conduite par la majorité présidentielle, car « le pouvoir a besoin d’être alimenté, irrigué, nourri de propositions ».
« Pour avancer, il faut des débats, il faut une capacité de se remettre en question », a dit l’ancien Premier ministre sur RTL, en soulignant la « menace permanente, autour du pouvoir, d’isolement, de courtisanerie ».
Dominique de Villepin donne son point de vue sur les cent jours de Nicolas Sarkozy
Lors de son interview sur TF1, Dominique de Villepin est revenu sur les cent jours de Nicolas Sarkozy et affirmé que la solution en Irak passait par un retrait des troupes américaines.
« Je pense que la volonté et l’énergie qui sont mises en avant par Nicolas Sarkozy sont nécessaires à notre pays (mais) notre pays ne peut se satisfaire d’un état de grâce politique. Il faut que cet état de grâce puisse s’appuyer sur des résultats », a-t-il déclaré.
Rentrée politique de Dominique de Villepin sur TF1
Dominique de Villepin était ce soir l’invité du journal télévisé de TF1 présenté par Patrick Poivre d’Arvor.
Il s’est exprimé sur sa récente mise en examen dans le dossier Clearstream. « Je répondrai à toutes les questions. Je n’ai rien a cacher » a-t-il déclaré, se disant victime d’une « injustice ».
Nécrologie de l'ancien Premier Ministre Raymond Barre
« Il faut savoir, dans la vie, être disponible. C’est comme cela que les choses me sont arrivées, et je crois qu’il faut, à ce moment-là, avec humilité, accepter ce qui vous arrive. C’est le destin qui tranche. » Le « destin », auquel se référait souvent Raymond Barre, a décidé de la fin de sa vie samedi 25 août à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris. Car l’homme qui, au soir de sa vie, ne trouvait que la « providence » à remercier, aura maîtrisé le cours de son existence plus qu’il ne voulait le reconnaître.
Raymond Barre est mort: les réactions
L’ancien Premier ministre Raymond Barre est mort dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 83 ans à l’hôpital du Val-de-Grâce, à Paris, où il avait été admis en avril dernier, apprend-on de source familiale.
Interview de Dominique de Villepin à L'Express, à l'occasion de la sortie de son livre "Le soleil noir de la puissance"
Du pont de Lodi au massacre d’Eylau, de la flamboyante campagne d’Italie aux neiges de Pologne, l’Europe assiste, médusée, à l’irrésistible ascension de Napoléon Bonaparte. Audacieux général en 1796, il est un invincible empereur en 1807.
Après Les Cent-Jours, Dominique de Villepin narre ici, avec verve et précision, la partie glorieuse du vol de l’Aigle. Mais il décrit aussi un homme rongé par la peur et lentement brûlé par Le Soleil noir de la puissance. En filigrane, l’ancien Premier ministre livre aussi sa réflexion sur le pouvoir et sur l’ivresse dont tout homme qui s’en empare est saisi.
Le soleil noir de la puissance 1796-1807, par Dominique de Villepin
Sortie en librairie, jeudi 23 août, du dernier ouvrage de Dominique de Villepin.
Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (5/5): Et l'Aigle de tomber avec hauteur
Par un détournement dont l’histoire est familière, une grande victoire s’est ainsi métamorphosée en mère des défaites ; en sorte de Stalingrad du premier Empire. L’histoire de la Berezina reflète, en réalité, les paradoxes d’un destin condamné par ses excès et réhabilité par sa chute. Comme il y eut plusieurs Berezina – celle des témoins, celle des historiens et celle de la postérité -, il existe plusieurs Napoléon, chacun offrant la voie à des interprétations contradictoires, ce qui rend si difficile d’écrire son histoire.
Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (4/5): "Tout est perdu"
La Berezina est donc une victoire incontestable. Or, elle apparaît comme le contraire au point de devenir dans notre langage courant synonyme d’une défaite absolue. L’explication de ce paradoxe tient pour beaucoup au caractère emblématique de cette bataille qui résume et incarne l’horreur de la retraite: « Les souffrances que subissait l’armée française au jour le jour, tout au long de sa route, se concentrèrent soudain en un spectacle tragique qui resta dans toutes les mémoires« , résume Tolstoï. En effet, la Berezina est une bataille à deux visages, où l’horreur des dernières heures finit par occulter le miracle initial.
Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (3/5): Et l'Aigle redevint général…
Une métamorphose s’opère, décisive, méconnue. L’Aigle admet avoir « trop fait l’Empereur » et redevient général. En bref, Napoléon revient vers Bonaparte, abandonnant le manteau césarien du sacre pour revêtir la redingote grise du défenseur de la patrie avec lequel il entrera dans la légende. Les combattants retrouvent leur petit caporal, rapide, précis, énergique.
Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (2/5): L'empire en danger
L’ »armée mourante au milieu d’une nature morte » (Ségur) doit pourtant continuer son calvaire. Elle a cru pouvoir se reposer à Smolensk, mais la pénurie et la pression constante des Russes l’ont forcée à repartir.
Napoléon: La vraie Berezina, par Dominique de Villepin (1/5): L'enfer blanc
Ils partirent 500 000, ils revinrent 50 000. La campagne de Russie se solde au passage de cette rivière fin novembre 1812. La Berezina est le dernier coup de génie de l’Empereur, malgré l’ultime et sanglant combat. Elle amorce l’inéluctable fin de l’Empire.
Aux alentours du 20 novembre 1812, une trentaine de milliers de combattants s’apprêtent à livrer la dernière grande bataille de la campagne de Russie. Exténués, démunis, flanqués d’environ 50 000 traînards, les débris de ce que l’on n’ose plus appeler la « Grande Armée » s’apprêtent à combattre trois armées russes, à la fois plus fraîches, galvanisées par leurs récentes victoires et la perspective d’écraser l’envahisseur. En passe d’être encerclés, les Français paraissent indéniablement condamnés: « Jamais Napoléon ne s’était trouvé dans une situation si désespérée« , prévient Antoine-Henri de Jomini (1779-1869), général de la Grande Armée et historien militaire. « Pressé sur sa droite, sur sa gauche et en queue, il se voyait encore arrêté de front par une rivière difficile à passer et défendue par une armée entière. » D’un avis généréal, la Berezina va entrer dans l’histoire comme le tombeau de l’Empire.
Paquet fiscal : le Conseil constitutionnel met le gouvernement dans l'embarras
Le Conseil constitutionnel a validé, jeudi 16 août, la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, dite « paquet fiscal », censurant toutefois une des dispositions phares du texte.
La décision des Sages, qui concerne le dispositif permettant aux Français ayant souscrit avant le vote de la loi un emprunt immobilier de bénéficier d’exonérations fiscales, met le gouvernement dans l’embarras.
Les premières dames de France (6/6): Cécilia Sarkozy, anticonformiste, elle refuse d'être une "potiche"
Mme Sarkozy réfléchit. Elle se déterminera en septembre. Quiconque cherche à connaître le rôle que l’épouse du nouveau président de la République compte jouer à l’Elysée se voit opposer cette réponse sibylline. La première dame de France se donne l’été avant de se lancer dans sa nouvelle vie d’épouse de chef d’Etat.
Les premières dames de France (5/6): Bernadette Chirac, une "tortue" à l'Élysée
Chez Bernadette Chirac, le dévouement n’est pas un vain mot. Quand son mari n’était encore qu’étudiant à l’ENA, elle avait pris des cours de dactylo pour taper ses dossiers. Longtemps son rôle d’épouse sera tout entier dévolu à l’appétit de pouvoir de cet homme insatiable adepte du mouvement perpétuel. Elle avait décidé de lui être utile sans être ni trop exigeante ni trop regardante.
En 1995, quand il accède enfin à l’Elysée, après deux échecs et autant de traversées du désert, Bernadette Chirac a, elle aussi, beaucoup appris de la politique, de ses mirages, de ses pièges et de ses coups bas.
Les premières dames de France (4/6): Danielle Mitterrand, l'autre politique du sommet de l'Etat
Ancienne résistante, militante socialiste, tiers-mondiste engagée, l’épouse de François Mitterrand n’a jamais mis son drapeau dans sa poche. Et celui-ci a toujours composé avec cette femme énergique.
Les premières dames de France (3/6): Anne-Aymone Giscard d'Estaing, une First Lady à contre-emploi
Anne-Aymone Giscard d’Estaing ne s’est jamais installée à l’Elysée. Elle trouvait les appartements privés trop mal agencés pour y loger avec ses quatre enfants. Elle y avait une chambre et un bureau mais venait au Palais essentiellement pour les réceptions.
Ces sept années ont pesé sur la First Lady. Son époux, soucieux de donner une image nouvelle du pouvoir à la manière de son modèle JFK, l’a mise en avant à plusieurs reprises. On se souvient en 1976 de cette femme timide et embarrassée, assise à côté du chef de l’Etat pour le traditionnel message de bonne année aux Français.
Les premières dames de France (2/6): Claude Pompidou, une grande dame dans "la maison du malheur"
La haute silhouette blonde de Claude Pompidou vient de nous quitter. De toutes les premières dames qui ont habité le palais présidentiel sous la Ve République, elle est celle qui y a connu les journées les plus terribles.
«L’Elysée, c’est pour moi la maison du malheur, avait-elle déclaré en 1987, treize ans après la mort de son mari (le 2 avril 1974). Je n’y suis pas retournée et je n’y reviendrai jamais.»
Les premières dames de France (1/6): Yvonne de Gaulle, l'ombre du grand homme
Pour la nation tout entière, elle sera d’abord «Tante Yvonne», un affectueux sobriquet pour la discrétissime épouse du Général. Une femme comme une image d’Epinal, une icône, voire la caricature d’une France d’autrefois.
Effacée, réservée, «muette». Fervente paroissienne, éduquée dans une famille de notables du nord de la France, Yvonne de Gaulle n’a jamais accepté ni audience, ni interview, ni portrait. Ce n’eût pas été convenable. De 1958 à 1969, dans les années de Gaulle, l’heure n’était pas à la politique-spectacle, ni aux conseillers en «com», et encore moins à l’irruption des personnalités et de leur famille dans les revues que l’on n’appelait pas encore «people».
Le "pari de la croissance" du gouvernement est risqué, selon Gilles Carrez
Le rapporteur du budget UMP à l’Assemblée nationale, Gilles Carrez, n’aborde pas l’avenir avec un grand enthousiasme. Dans une interview au Parisien, le député du Val-de-Marne considère que « le pari de la croissance » du gouvernement basé sur le recours aux heures suplémentaires grâce à un dispositif fiscalo-social généreux pour les employeurs et les salariés « porte des aléas ». Et « l’année 2008 sera l’année de vérité ».
Le Conseil constitutionnel valide le projet de loi sur la récidive
Le Conseil constitutionnel a rejeté le recours déposé par les députés socialistes contre le projet de loi sur la récidive, qui est ainsi validé, apprend-on auprès du conseil.
Ce projet, adopté le 26 juillet par le Parlement, instaure des peines minimales pour les récidivistes et exclut, dans certains cas, l’excuse de minorité pour les mineurs multirécidivistes de plus de 16 ans.
Session extraordinaire du Parlement: adoption du projet de loi sur l'autonomie des universités
Le Parlement a adopté, mercredi 1er août, le projet de loi réformant l’organisation des universités présenté par Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le texte, qui renforce les pouvoirs des présidents d’université, prévoit l’accès dans un délai de cinq ans de toutes les universités à l’autonomie tant en matière budgétaire et gestionnaire qu’en ce qui concerne leurs ressources humaines.
Session extraordinaire du Parlement: adoption du projet de loi sur le service minimum
Voici les principales dispositions du projet de loi « sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres de voyageurs », définitivement adopté jeudi 2 août par le Parlement.
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