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Réforme des Universités: Valérie Pécresse va remanier son texte

Un nouveau texte sur l’autonomie des universités « devrait théoriquement être présenté » aux organisations syndicales « en fin de semaine » par Valérie Pécresse, ont annoncé les fédérations syndicales de l’Education mardi 26 juin, à l’issue d’une rencontre avec Nicolas Sarkozy.

« Nous sommes optimistes, même si tous les points ne sont pas réglés », a ajouté devant la presse Patrick Gonthier, secrétaire général de l’Unsa-Education, en précisant que la ministre de l’Enseignement supérieur devrait les « recevoir jeudi ou vendredi ».

« On a compris qu’il allait se donner un peu de temps pour réfléchir et que la ministre allait recevoir à nouveau pour annoncer un certain nombre de choses, mais quoi, je ne sais pas », a nuancé Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principale fédération de l’Education.

Estimant que le président les avait « entendus », il a rappelé qu’il demeurait « des points de convergence ». « Ses propos étaient relativement ouverts sur un certain nombre de points mais sans rien de concret, de précis, pas même sur le délai de report éventuel de la loi », a-t-il regretté.

Mardi matin, Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur, avait assuré sur RMC que « le dialogue se poursuit » et permettra « d’enrichir le texte ». « Le dialogue se poursuit, on va enrichir le texte sinon on ne dialogue pas, on assène et on fait pas la pédagogie », a déclaré la ministre alors que les syndicats avaient accusé l’exécutif de mener au pas de charge une concertation de façade.

« Il y a des ambiguïtés à lever, il y a des points sur lequel on peut enrichir encore le texte », a poursuivi Valérie Pécresse en se refusant à parler de modification de fond. « Moi, j’ai quelques idées », a-t-elle ajouté « et puis il y a des points où on peut se rejoindre à partir de la feuille de route et des objectifs que le texte poursuit qui eux ne seront pas dénaturés. »

Valérie Pécresse a affirmé que l’examen du texte en conseil des ministre avait été reporté d’une semaine « parce que le président de la République a décidé de se saisir de ce dossier, de s’investir complètement dans ce dossier en recevant tous les partenaires de la concertation ». Interrogée sur le fait de savoir si Nicolas Sarkozy intervenait parce qu’elle ne « faisait pas son boulot », Valérie Pécresse a estimé qu’il y avait « dans ce pays un certain nombre de personnes qui n’aiment pas quand les choses changent » et que le président était « le porteur de l’idée de changement. »

Source: Le Nouvel Observateur

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