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Bernard Accoyer et Jean-François Copé: les deux vainqueurs de l'Assemblée

Président du groupe UMP lors de la dernière législature, Bernard Accoyer devrait être le prochain président de l’Assemblée nationale. Le député de Haute-Savoie a en effet été élu, mercredi 20 juin, candidat au « perchoir » par les députés UMP face à Patrick Ollier, avec 195 voix contre 99. Cette victoire assure à M. Accoyer de s’emparer de la présidence de l’Assemblée nationale mardi prochain en séance publique, le groupe UMP disposant de la majorité absolue.

Traditionnellement étiqueté comme « chiraquien », Bernard Accoyer se voit ainsi récompensé, à 61 ans, de son travail à la tête du groupe UMP pendant près de trois années. Le premier ministre François Fillon avait d’ailleurs salué son « travail exceptionnel » la semaine dernière, un hommage considéré comme un soutien indirect de l’Elysée et Matignon. Face à lui, Patrick Ollier a tenté en vain de prolonger l’intérim entamé le 7 mars dernier après la nomination de Jean-Louis Debré à la tête du Conseil constitutionnel.

Jean-François Copé lui succède à la tête du groupe UMP. L’ancien ministre du budget a été logiquement élu mercredi par les députés de la majorité, après la nomination au gouvernement mardi de Christian Estrosi, son principal concurrent. Le député de Seine-et-Marne a récolté 256 voix, contre 44 à Alain Joyandet, député de la Haute-Saône. Jean Leonetti a été reconduit au poste de vice-président où il n’avait pas de rival.

A peine élu, Jean-François Copé a exposé les priorités de son action à la tête du groupe UMP : « Une des premières initiatives que je prendrai sera de constituer un premier groupe de travail pour réfléchir à ce que doit être le mandat de député pour 2007-2012. Par exemple, renforcer le pouvoir de contrôle des députés français sur l’efficacité gouvernementale, comme cela se fait dans toutes les démocraties. »

L’ancien porte-parole du gouvernement de Dominique de Villepin a également affirmé sa volonté de « réfléchir à ce que pourrait être le statut de l’opposition et, en même temps, un statut de la majorité dans sa relation avec le gouvernement ».

Source: Le Monde

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