« La sécurité routière, c’est un combat, c’est un combat que nous devons, dans notre pays, inscrire dans la durée », a déclaré le Premier ministre, lors de l’ouverture, le 7 mars, des Rencontres nationales de la sécurité routière aux côtés de Dominique Perben, Pascal Clément et Gilles de Robien.
Si, depuis 2002, le nombre de tués a baissé de 40 % et celui des blessés de 30 %, Dominique de Villepin a réaffirmé sa détermination à lutter contre la violence routière. Les chiffres du mois de février marquent une amélioration notable en comparaison de ceux du mois de janvier, soit 277 personnes tuées contre 394 et 7 322 blessées contre 7928. Malgré une hausse de 4,5 % par rapport à l’année passée, ces chiffres constituent le second meilleur résultat jamais enregistré en France.
Poursuivre les efforts
Vigilance et prévention sont les maîtres mots de l’action gouvernementale en matière de sécurité routière. Dans cette optique, les opérations de contrôle et de prévention se poursuivront sur l’ensemble du territoire et aucune indulgence ne sera accordée aux automobilistes jugés irresponsables. A cet effet, 2 000 radars automatiques seront déployés sur l’ensemble du réseau routier d’ici à la fin de l’année 2007.
L’objectif fixé par le Premier ministre est de passer en dessous de la barre des 5 000 personnes tuées par an. Pour y parvenir, les pouvoirs publics porteront leurs efforts dans trois directions. La première est de lutter contre les petites infractions. Sur ce sujet, le ministre des Transports est convaincu que « le non respect de la règle est toujours un facteur d’accident. Il n’y a pas de petites infractions qui n’entraînent pas de risque ».
Mobiliser les acteurs
Il faudra également sensibiliser les usagers de la route aux dangers que représentent les trajets quotidiens. Enfin, troisième voie, une protection accrue des publics les plus vulnérables comme les piétons et les deux-roues. Pour obtenir de meilleurs résultats, Dominique Perben a souligné la nécessité d’une communication ciblée par catégorie d’usagers. Il a par ailleurs insisté sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la sécurité routière.
La présence du commissaire européen en charge des Transports, Jacques Barrot, montre la volonté d’une approche européenne en matière de sécurité routière. En France, 15 % des infractions enregistrées par les radars automatiques sont dues à des véhicules immatriculés à l’étranger