Le gouvernement et les chefs d’entreprise semblent prêt à faire des concessions sur le texte du CPE. Les grands patrons que Dominique de Villepin avait conviés lundi 20 mars à Matignon pour débattre de « l’insertion professionnelle des jeunes », se sont montrés disposés à apporter des aménagements au texte. A l’issue de la réunion, ils se sont déclarés »pour la plupart favorables » sur la nécessité de « justifier le motif de licenciement » pour un CPE et pour « réduire à un an la période d’essai ».
Dominique de Villepin, déterminé à maintenir le contrat première embauche (CPE), a reçu lundi matin le soutien de 24 chefs d’entreprises lors d’une table ronde à Matignon. Cette rencontre d’une heure et demie « s’inscrivait dans la démarche de dialogue et d’écoute engagée par le gouvernement », selon les services du Premier ministre. Le chef du gouvernement doit poursuivre dans l’après-midi ses consultations en recevant une quinzaine de jeunes, dont certains hostiles au CPE. Les patrons conviés par le Premier ministre l’ont trouvé déterminé. « Je crois qu’il est dans un esprit de dialogue, mais il n’est pas dans un esprit de recul », a déclaré Bruno Van Ryb (Middlenext).