La gauche, associée à l’extrême gauche soutient le mouvement des jeunes contre le CPE, mouvement organisé par les syndicats d’étudiants et de lycéens tel l’UNEF ou encore l’UNL.
Il apparaît que la jeunesse est manipulée, on lui fait croire qu’elle pourra continuer à se laisser aller et que la gauche leur promet un avenir. On leur fait croire que la droite rime avec « esclavagisme ». Pourtant on sait très bien que dans notre société on doit bâtir individuellement notre avenir même si l’Etat français apporte des palliatifs : allocations chômages, allocation familiales etc… Il est certain que le tout libéral n’est pas applicable en France parce que l’Etat est un palliatif nécessaire. Mais l’utopie n’est pas envisageable et la jeunesse doit savoir que c’est par elle que se construira son avenir et que politiques sociales ou non les choses ne changeront pas si la jeunesse ne se prend pas en main. Je trouve regrettable qu’elle se laisse manipuler par de prétendus dirigeants gauchistes au lieu de se construire un avenir par les études, la formation professionnelle. Certes dans le CPE tout n’est pas bon, mais encore faut il avoir un emploi, savoir ce que signifie travailler et réaliser l’impact de l’Europe, de la mondialisation pour se rendre compte qu’il n’y a pas de vraies solutions et que les garanties sont principalement symboliques. Même les entreprises ne sont aujourd’hui pas sur de réussir. Il est disproportionné de bloquer les facs pour le retrait d’un CPE et réclamer la grève générale car ce n’est pas du jour au lendemain que les choses vont changer. La précarité est liée au manque de croissance et les gouvernements de gauche comme de droite essaie de la réguler pour qu’elle croisse soit par des politiques interventionnistes soit par des politiques pseudo sociales. Ainsi on en arrive au paradoxe suivant : impossible de réformer et limitation des interventions (faire plaisir à l’Europe et au tout marché ?) puisque l’Etat n’a plus les moyens de sa politiques républicaine et sociale. Cependant l’alternative existe : accepter de sortir d’un système d’assistanat, mettre en place une forme de protectionnisme qui ne pénalise pas les investissements étrangers, relancer l’emploi en France en facilitant la création et l’essor des entreprises enfin en réformant le monde de l’université et celui de la formation en général et en se réappropriant les politiques monétaires et financières de l’Europe. Cette alternative plutôt droitière n’empêche pas un accompagnement social pour l’égalité des chances, la protection des salarié notamment en mettant en place une véritable participation des salarié à la bonne marche des entreprises ainsi qu’un meilleur suivit des jeunes à l’école, à l’université et durant leur premières embauches. A quoi bon se laisser manipuler par une gauche qui ne peut gouverner qu’en associant dépenses et politiques pseudo sociale aux airs libérale (faire plaisir à l’Europe et à l’OMC ?). D’autant plus qu’on sait que l’Europe, la mondialisation ne peuvent se faire ni évoluer sans la France. Il appartient donc de redresser notre pays pour qu’il s’affirme et pour qu’il ose la rupture, non pas avec ses fondements républicains, humanistes et sociaux-démocrates mais avec l’Europe et la mondialisation qu’on nous impose, la rupture avec la bien-pensante idéologie du tout sociale. Enfin il faut renouer avec une croissance équilibrée. Remettre en cause l’autorité du gouvernement c’est dénigré et décrédibiliser la France qui si son gouvernement ne peut même pas s’imposer face à des syndicats ne saura jamais s’imposer sur la scène européenne et mondiale où se joue notre avenir plus ou moins directement. C’est en ça qu’il faut savoir faire preuve de pragmatisme et admettre que des réformes sont nécessaires même si les acquis et garanties doivent être préservés. Ces manifestations contre le CPE sont ils la goutte d’eau qui ferait déborder le vase de la précarité ou la manifestation d’une méfiance envers le gouvernement ? Les prochaines échéances électorales et la suite du mouvement nous laisseront tout loisir de rendre compte dans quel état se trouve la jeunesse française aujourd’hui. Espérons seulement qu’elle ne se laissera pas manipuler davantage.
par Sebi 91