Dominique de Villepin s’est affirmé hostile, dans un entretien publié hier par « Le Parisien-Aujourd’hui en France », à la modification du calendrier des municipales demandée par les sarkozystes. « On ne change pas les règles du jeu à un an de l’échéance », a déclaré le Premier ministre.
Le report à mars 2008 des municipales et des cantonales, et à septembre 2008 des sénatoriales, a été décidé en raison d’un calendrier électoral initial qui aurait fait se succéder cinq scrutins dans l’année 2007, déjà occupée par la présidentielle et les législatives. Le rétablissement des municipales à septembre 2007 a été réclamé par deux proches de Nicolas Sarkozy, Jean-Claude Gaudin et Françoise de Panafieu. Si le ministre de l’Intérieur ne s’est jamais officiellement exprimé sur cette question, Françoise de Panafieu a affirmé qu’il était « sur la même longueur d’onde » qu’elle. Les sarkozystes estiment qu’organiser les municipales dans la foulée de la présidentielle et des législatives permettrait aux titulaires de l’exécutif désignés en 2007 d’engager des réformes sans devoir affronter un scrutin majeur un an plus tard.