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Grenelle de l'environnement: un indéniable succès pour Jean-Louis Borloo

« La France peut être fière de son Parlement. » Jean-Louis Borloo n’en finit pas de savourer l’adoption à la quasi-unanimité du projet de loi du Grenelle de l’environnement, dit Grenelle 1, en première lecture mardi, par 526 voix contre 4, les socialistes ayant décidé de soutenir le texte.

« Nous sommes avec ce texte dans un processus qui a duré un an et demi, où nous avons travaillé avec l’ensemble des parties prenantes de la société française : les syndicats, les entreprises, les collectivités territoriales, les entreprises, les ONG, l’État. Un énorme de travail en profondeur au cours duquel nous avons réalisé que tout le monde était d’accord sur l’essentiel des mesures », a expliqué le ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, jeudi sur RTL .

« Il fallait préparer l’avenir, faire la chasse au gaspillage énergétique, défendre l’eau, réduire notre dépense au pétrole. Le Parlement a été audacieux. Nous sommes au-delà du jeu parlementaire traditionnel », s’est-il félicité.

Pour autant, la cohésion ne semble pas être au rendez-vous pour la taxe plastique, qui suscite la polémique. La commission des Finances de l’Assemblée avait en effet adopté mardi un amendement UMP-Nouveau Centre instaurant une taxe de 0,15 euro sur chaque sac de caisse en plastique et de 0,10 euro sur chaque sac en plastique pour fruits et légumes.

Le gouvernement s’est opposé mercredi à cette nouvelle taxe, tout comme Jean-Louis Borloo, qui soutient que l’objectif reste « la suppression pure et simple des sacs plastique à usage unique » mais « sans passer par la taxe ». « Il faut faire très attention à ne pas donner le sentiment que c’est la taxe qui va modifier les comportements des Français », a-t-il insisté.

Le numéro 2 du gouvernement a donc laissé aux oubliettes l’épisode de la taxe pique-nique – appliquée à la vaisselle jetable – qu’il avait annoncée en septembre, suscitant la fronde des parlementaires de gauche comme de droite. La mesure avait été enterrée par Nicolas Sarkozy.

Source: Le Point

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