Print Shortlink

Après Ségolène Royal, François Hollande, deuxième candidat à l'Elysée issu de la Promotion Voltaire

La Promotion Voltaire de l’ENA, avec Jean-Pierre Jouyet, Ségolène Royal, François Hollande, Renaud Donnedieu de Vabres et Dominique de Villepin

Cinq ans après Ségolène Royal, François Hollande, désigné, ce dimanche, candidat du Parti Socialiste par plus de 56% des votants aux Primaires Citoyennes, sera le deuxième candidat à l’élection présidentielle issu de la fameuse Promotion Voltaire de l’ENA.

Une Promotion dont laquelle est également issu Dominique de Villepin. Alors, jamais deux sans trois ?

Jean-Pierre Grand, président de République solidaire, a d’ailleurs réagi dès dimanche soir: « Les socialistes ont leur candidat, François Hollande. La droite a son candidat, Nicolas Sarkozy. La France silencieuse attend son candidat, Dominique de Villepin ».

*****

François Hollande remporte largement la primaire socialiste

François Hollande a largement remporté dimanche la primaire socialiste et dispose désormais d’une puissante rampe de lancement pour tenter de remporter en 2012 l’élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy.

Le député de Corrèze a obtenu plus de 56,38% des voix selon des résultats presque définitifs portant sur 2,3 millions de bulletins dépouillés tandis que sa rivale Martine Aubry n’a rallié sur son nom que 43,62% des votants. Les résultats officiels seront annoncés lundi par le PS.

Quelque trois millions de Français ont participé à cet exercice inédit en France, plus encore que lors du premier tour, donnant une légitimité importante à François Hollande.

Une fois le verdict tombé, les deux finalistes de la compétition sont apparus main dans la main sur le perron du siège du PS avant de s’afficher avec les quatre battus du premier tour sous les acclamations d’une foule de militants qui criaient : « Tous ensemble! » et « François président! »

« Nous n’avons que deux adversaires, l’extrême droite et la droite », a-t-il dit lors d’un discours improvisé.

Quelques minutes plus tôt, lors d’un discours solennel, il estimait que sa large victoire lui conférait « la force et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle », une tâche « lourde ».

« Je dois être à la hauteur des attentes des Français, qui n’en peuvent plus de la politique de Nicolas Sarkozy. »

« C’est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis à des générations, durant toute la République, de croire à l’égalité et au progrès. Et c’est pourquoi j’ai fait de l’école de la République la grande priorité de ce qui pourra être demain mon prochain quinquennat, » a-t-il annoncé.

Source: Reuters

*****

Promotion Voltaire (1980)

* Véronique Albanel, sœur de Dominique de Villepin, maître de conférences à Sciences Po
* Raymond-Max Aubert, ancien député et ancien maire RPR de Tulle
* Claire Bazy-Malaurie, membre du Conseil constitutionnel
* Jean-François Blarel, diplomate, ambassadeur de France aux Pays-Bas
* Frédérique Bredin, ancienne ministre de la jeunesse et des sports
* Michel Cadot, préfet de la zone de défense ouest, Préfet de la Région Bretagne, Préfet d’Ille-et-Vilaine, ancien directeur de cabinet du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, ancien directeur de cabinet du Ministre de l’Intérieur
* Jean-Marie Cambacérès, ancien député socialiste (1981-1986 1988-1993)
* Henri de Castries, président directeur général d’AXA
* Christian Decharrière, préfet, ancien directeur du cabinet d’Éric Besson au Ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire
* Michel Delpuech, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, ancien directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur
* Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la culture et de la communication
* Pierre Duquesne, ancien administrateur de la France auprès du FMI et de la Banque mondiale
* Philippe Étienne, ambassadeur, ancien directeur du cabinet de Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères et européennes
* Michel Gagneux, ancien directeur de cabinet au ministère des Affaires sociales, ancien président de la Sonacotra, président du conseil d’administration du GIP DMP.
* François Hollande, député, ancien premier secrétaire du Parti socialiste
* Brigitte Joseph-Jeanneney, inspecteur des affaires sociales
* Jean-Pierre Jouyet, ancien directeur du Trésor, ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes, président de l’Autorité des marchés financiers
* Claude Kupfer, préfet
* Stanislas Lefebvre de Laboulaye, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège
* Bernard Lolliot, directeur général du Crédit Agricole Centre France
* Maurice Meda, vice-président de la CRE, maitre des requêtes à la Cour des Comptes, ancien directeur de cabinet du ministre des relations aux parlements (2004-2006)
* Pierre Mongin, président de la RATP, ancien directeur de cabinet de Matignon sous Dominique de Villepin
* Henri Paul, ancien directeur de cabinet de Renaud Donnedieu de Vabres, du ministre de la culture
* Claude Revel, essayiste, chef d’entreprise, spécialiste et professeure d’intelligence stratégique internationale
* Jean-Maurice Ripert, représentant permanent de la France aux Nations unies
* Yvon Robert, ancien maire de Rouen
* Ségolène Royal, présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, ancienne ministre, candidate du Parti socialiste pour l’élection présidentielle d’avril 2007
* Hervé Saluden, président du tribunal administratif de Rennes
* Michel Sapin, député de l’Indre, ancien président PS du conseil régional du Centre
* Olivier Schrameck membre du Conseil d’État
* Jean-Ludovic Silicani, Conseiller d’État, ancien commissaire à la reforme de l’État, président de la Réunion des musées nationaux, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes(ARCEP)
* Philippe Thiebaud, diplomate
* Jérôme Turot, major de promo, avocat fiscaliste5
* Dominique de Villepin, diplomate, ancien Premier ministre français, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien ministre de l’Intérieur, avocat
* Dov Zerah, directeur général de l’Agence française de développement

Source: Wikipedia

*****

A l’ENA, Hollande dans la bande à Voltaire

La promotion 1978-1980 a réuni de nombreux hommes et femmes politiques qui occupent actuellement le devant de la scène en France, dont François Hollande.

Ils se connaissent depuis trente ans, parfois plus : François Hollande, Michel Sapin et Jean-Pierre Jouyet sont « copains de chambrée » depuis leur première année de régiment, en 1977. En 1978, ils se retrouvent à l’ENA, promotion Voltaire, avec ceux qui s’investissent aujourd’hui dans la campagne d’Hollande: outre Sapin, Dominique Villemot, avocat, anime le club Répondre à gauche avec un autre ancien de la promo, Jean-Marie Cambacérès, ex-député socialiste. Villemot et Hollande ont sympathisé à l’occasion du cours d’italien, avant l’aventure du Carena, le Comité d’action pour une réforme démocratique de l’ENA, syndicat créé par Hollande et qui sera majoritaire pendant son année d’existence…

A leurs côtés, le diplomate Jean-Maurice Ripert, ancien conseiller de Jospin à Matignon, qui fait le lien avec le Quai d’Orsay; ou encore Bernard Cottin, ex-PDG de Numéricable, actif lui aussi dans l’équipe.

Jean-Pierre Jouyet, qui fut ministre de Nicolas Sarkozy, se tient à l’écart pour ne pas gêner politiquement son ami, mais il fait le lien avec les autres anciens de la promo prêts à soutenir Hollande.

Entre tous ces gens, pas question de réunion formelle: ce sont plutôt des dîners amicaux, des anniversaires, des coups de téléphone, des e-mails – un vrai réseau, efficace et structuré.

De nombreux anciens de la promotion Voltaire de l’ENA (1978-1980) s’investissent dans la campagne.

Source: L’Express

*****

11 Commentaires

  1. mhn

    Et le troisième rassemblera tout le monde !

  2. Battementd'elle

    Interessante la consultation de la promotion « Voltaire »…

    Le palmarès de F.Hollande peut faire sourire en tant que présidentiable, heureusement
    il est sympathique et cela sauve tout …… pour l’instant, mais néanmoins inexistant auprès
    de DDV, cela va de soi…

  3. ChristineH

    1 / François Hollande aura un parti, des militants motivés derrière et/ou à coté de lui
    2 / NS, idem
    et Dominique de Villepin, où sont les troupes?

    Un homme d’Etat, c’est bien mais cela ne suffit pas. Il faut véritablement une logistique derrière lui pour porter la vision qu’il a de la France .

    Les réseaux sociaux c’est bien mais cela ne suffit pas, il faut absolument des réseaux d’hommes et de femmes de chair et d’os, puissants et influents en région, ceci d’autant qu’une troisième laronne est embusquée et va taper très fort, vu l’état dans lequel se trouvent nombre de nos compatriotes.

  4. FH

    Concernant DDV Bon …comme citoyens espérons le et pas seulement pour cette échéance car j’ai regardé le 20H de France 2 aujourd’hui et j’ai écouté Copé et apparemment, il est bien décidé à tirer le discours très à droite. Je ne dis pas qu’il ne faut pas parler de sécurité et d’immigration etc…mais ils ne parlent que de cela quel CONTRASTE avec ce qu’on avait en face.

    Mais de toute façon, Copé s’en fiche car lui mise sur 2017, cela ferait son affaire une victoire de la gauche. Mais ce qu’il oublie un peu vite c’est que suite à 2012 des choses vont bouger, j’ai lu un article sur le site marianne intitulé: « la droite de plus en plus divisée ».

    Je viens de terminer « L’Art Français de la guerre » (il est vrai c’est beau roman malgré l’enfer ce personnage est toujours en quete de beauté avec ses peintures à l’encre, on en oublierait presque la guerre) et je comprends qu’il l’ai envoyé au président de la république…rires.

    (…)

  5. yanamar

    Tout devrait se déclencher à partir du moment où Dominique de Villepin se sera déclaré candidat, ne pas oublier de Jacques Chirac n’avait pas tout le RPR et des sondages à peine plus optimistes en novembre 1995

  6. yanamar

    Pour les réseaux, DDV les a, peut-être moins que sarkozy qui les a « achetés » il y a belle lurette…

  7. charles

    Tout à fait monsieur JP Grand : tous LES BORDS ont leur candidat !
    La « gauche » rose, la »droite » bleue, le centre blanc avec Bayrou et Morin, le gris fn, le PC rouge, les verts foncés ou clairs, etc.. Les rouges-sang trouveront le leur, les « garçons-coiffeur » aussi.
    Il manque juste un breton, un basque, un auvergnat, un alsacien, un bon vieux gars du midi, un fier de la montagne, un petit pêcheur, un gros riche, un tartampion, un représentant des chômeur et Brigitte Bardot. Le compte y est, avec NDA = 1.5%.
    La plupart des français sont outrés, ils veulent une petite révolution, ils veulent aussi un bon livret A et une Assurance-Vie remplie, ils n’aiment pas « la droite » mais aiment l’Ordre, la Sécurité et leur porte-monnaie, ils n’aiment pas « la gauche » mais aiment le partage la sécu la retraite l’assurance-maladie leur comité-d’entreprise les caisses les indemnisations-très-longues durables.. ils veulent tous que ça change vraiment surtout pour les autres.
    Il faut reconnaître à Hollande a un discours modéré.
    Sarkozy aura son dicours génétique dur. D’ailleurs ils sont déjà partis (à l’UMPé) sur les couleurs aussi, la forte immigration du passé, l’insécurité, la crise.

    L’ensemble, ensemble, du peuple français est oublié pour le futur. On ne doit faire plaisir à personne. On doit absolument Gouverner la France. Mais pour le Haut, pour cette immense Tache et l’Effort : Qui donc ?

  8. Battementd'elle

    LES SILENCES ET LES ABSENCES DE DDV pèsent beaucoup auprès des simples
    adhérents et des sympathisants de République solidaire.
    Qu’adviendra -t-il de ce mouvement en 2012 ?
    On ne sait plus très bien quel sujet aborder.

  9. Jean Michel

    Je pense que chacun de nous se réjouit du programme de l’UMP, il n’est peut-être pas complètement figé, peut-être pas encore écrit noir sur blanc. Bon. J’ai retenu l’essentiel : c’est faire ré-élire NS, le moins bon d’entre nous et si il ne se présentait pas, A. Juppé anciennement le meilleur d’entre nous, serait prêt à faire don de sa personne à la France.

    Pour les impatients : pensez aux fables de la Fontaine : rien ne sert de courir il faut partir à point.
    DDV a encore le temps d’ici le mois de Mai ; il s’en passera des choses en France et dans le monde.
    Les requins de la finance et leurs fonds spéculatifs sont à l’affût. Les professeurs d’économie des agences Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch qui font trembler les États et qui travaillent peut-être pour les spéculateurs, nous tiennent en haleine avec leurs notations. Que vont devenir l’Euro et l’Europe?
    Ah si DDV était à la tête de l’état on ne tournerait pas en rond comme aujourd’hui à Bruxelles et à Berlin.

  10. esca

    Le problème est que dans notre pays les médias ont une énorme importance, ce qui en soi ne serait pas un mal…à condition que cela n’influence pas trop le peuple. Si je dis cela c’est parce qu’on veut absolument nous vendre un deuxième tour Hollande-Sarkozy. Si a priori il paraît inconcevable qu’Hollande, avec l’appui du PS et des militants de gauche qui ne veulent pas rater le pouvoir cette fois, ne soit pas au second tour, N. Sarkozy est loin pour le moment d’être sûr d’y figurer. C’est pour cela qu’on ne nous parle que d’un duel Sarkozy-Hollande. A force de le rabâcher les gens vont finir par se convaincre que c’est cet affrontement qu’il faut souhaiter, alors que notre pays aurait tellement besoin d’un renouvellement de la classe politique. Que nous offrent comme changement l’UMP et le PS avec leurs politiciens ayant fait toute leur carrière depuis 20,30 ou 40 ans? Rien, parce que dans le cas de Hollande il a les pieds liés par les vieux du parti, lesquels ont déjà fait perdre S. Royal en 2007. Il a beau essayer de promouvoir des plus jeunes, les places aux législatives sont déjà quasiment toutes occupées par les sortants et ceux qui l’étaient en 2007 et qui ont été battus . Et je ne parle pas de l’UMP où le mot jeune ne signifie rien, à part quelques uns qui le sont (Wauquiez, Riester, Lemaire) mais qui sont déjà vieux dans leurs attitudes politiciennes. Où trouve-t-on des jeunes, des vrais? Au moDem, à RS, voire au Front de Gauche …parce qu’ils n’ont pas exercé le pouvoir. Le changement ce devrait être eux, mais ils en seront privés par le mode de scrutin, un mode de scrutin inique où seuls deux partis sont représentés. Voilà pourquoi les jeux sont (presque) faits pour le second tour,ce qui n’est pas ma conception dee la démocratie.

  11. charles

    Sans doute Jean michel, on « ne tournerait pas en rond ».
    On attend et c’est très grave. Grave pour tout.
    Aux prochaines élections, dans chaque pays, tous seront remplacés, peut-être mis au « chômage » définitivement. L’immobilisme engendre toujours le Populisme-le-vrai.
    C’est aujourd’hui le courage à reculons.

Ecrire un Commentaire