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Centres Défense deuxième chance: le gouvernement Villepin favorise l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté

« Aujourd’hui, ce sont près de 2 000 jeunes qui ont repris confiance en leurs capacités et en leur talent », a affirmé Dominique de Villepin en rencontrant, lundi 26 février, les jeunes et les acteurs des centres Défense deuxième chance de Montlhéry et de Montry.

Chaque année, sur 800 000 jeunes françaises et français qui participent à la journée d’appel et de préparation à la défense, près de 60 000 ont quitté l’école sans diplôme ni qualification. C’est d’abord à eux que s’adresse le projet. « Il y a déjà vingt centres sur notre territoire, a déclaré Dominique de Villepin. En juin, il y en aura vingt-cinq. »

Ce dispositif d’insertion sociale et professionnelle est destiné à des jeunes en difficulté. Il s’adresse aux filles et aux garçons, âgés de 18 à 21 ans, en échec scolaire. Il propose une remise à niveau en enseignement général, une formation professionnelle allant de six mois à deux ans, ainsi qu’un apprentissage des règles de la vie en société et des activités sportives. Le premier de ces établissements gérés par l’établissement public d’insertion de la défense (Epide) a ouvert à Montry (Seine-et-Marne) le 30 septembre 2005.

Le rôle des acteurs locaux
Lors de cette rencontre, le Premier ministre a insisté sur le rôle des nombreux acteurs locaux impliqués dans le dispositif : les missions locales qui peuvent jouer un rôle dans le ciblage des jeunes concernés, les collectivités territoriales associées au développement des centres, les entrepreneurs (souvent locaux) et les organismes de formation professionnelle qui participent à la formation des volontaires et leur offrent des débouchés. Les cadres et les enseignants de l’Epide, enfin, qui ont eux-mêmes des profils variés, anciens militaires ou professeurs de l’Education nationale.

L’insertion professionnelle est bien l’objectif privilégié par l’encadrement de ces centres. « On amène chacun aussi loin que possible », explique ainsi le directeur du centre Défense deuxième chance de Montry, Joël Dehove. « Le but, ce n’est pas qu’ils restent chez nous ni qu’ils s’habituent. Il ne s’agit pas de les préparer à l’armée mais de les aider à aller là où ils veulent. » Le dispositif est désormais une des composantes du service civil volontaire lancé par le Gouvernement en 2006. A terme, avec « Défense deuxième chance », avec les « Cadets de la République », avec le « volontariat civil de prévention, de sécurité et de défense civile » et avec tous les « volontariats associatifs ou d’aide à la solidarité », ce seront près de 50 000 jeunes qui bénéficieront du service civil volontaire, a souligné le Premier ministre.

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