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Dominique de Villepin à la rencontre des habitants du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie

Dominique de Villepin a dénoncé mardi lors d’un déplacement en banlieue parisienne les « lunettes sécuritaires » de Nicolas Sarkozy, qui l’empêchent selon lui de voir les vrais problèmes des quartiers.

A moins de trois semaines de la création de son mouvement qui pourrait le conduire jusqu’à l’élection présidentielle de 2012, l’ancien Premier ministre a endossé l’habit d’opposant au président français sans dire s’il sera ou non candidat.

« Le président ne voit les choses qu’à travers une seule lunette qui sont les lunettes sécuritaires et ces lunettes-là ne rendent pas compte de la réalité », a-t-il dit au Val-Fourré, quartier défavorisé de Mantes-la-Jolie (Yvelines).

Pour l’ancien Premier ministre, « on ne peut pas réduire les banlieues à un problème de sécurité ».

« Trop d’hommes politiques parlent de la banlieue sans jamais y venir, ou alors derrière des CRS », a-t-il dit à l’adresse du chef de l’Etat, qui ne s’est pas rendu dans les quartiers difficiles depuis des mois.

« Il y a des énergies, des talents, des appétits qui ne peuvent être qu’encouragés », a-t-il insisté devant la presse, soulignant l’ »enthousiasme » des habitants.

Poursuivant par le Val-Fourré une tournée des régions entamée il y a plusieurs mois, il a notamment visité une antenne de police, la mairie, un gymnase et un marché.

« Bravo », « Villepin président », lui ont lancé des habitants. « Passez le bonjour à Sarkozy, vous êtes le bienvenu », lui a dit une dame. « Monsieur de Villepin, je le verrais bien président, mieux que Sarkozy, il a plus de charisme », a estimé un passant.

« C’est quand que vous allez vous présenter à la présidentielle ? », lui a demandé un jeune homme.

« On va voir, on a encore un peu de temps », a répondu Dominique de Villepin, continuant à entretenir le doute.

A un homme qui lui demandait ce qu’il ferait s’il arrivait « au pouvoir un jour », l’ancien locataire de Matignon a répondu : « Il n’y a pas besoin d’arriver au pouvoir pour s’occuper de la banlieue et s’occuper des autres d’une manière générale ».

Etonnée par la présence de très nombreux journalistes autour du visiteur, une habitante, Zaïra Idyassine, a souligné les limites de l’exercice : « Il ne voit rien, il ne fait que serrer des mains, et pourtant ici les gens ont des choses à dire ».

Le 19 juin, Dominique de Villepin lancera à Paris son mouvement politique, dont les contours sont encore flous.

Entre 2.000 et 3.000 personnes sont attendues pour ce rendez-vous organisé par le Club Villepin, qui revendique selon son animatrice, l’ancienne ministre chiraquienne Brigitte Girardin, plus de 15.000 membres.

« C’est un rendez-vous qui veut offrir une alternative, une autre façon de faire de la politique », a expliqué mardi Dominique de Villepin, raillant « la politique du haut des estrades, la politique qui est souvent le jeu des combinaisons ».

« Je n’ai pas peur des Françaises et des Français, je suis avec le peuple, et c’est bien eux qui vont m’accompagner. »

Prenant de nouveau pour cible le président Nicolas Sarkozy, il s’est dit « triste de constater que des promesses qui ont été faites ne sont pas tenues ».

« Il est temps que la politique retrouve le goût du résultat », a-t-il ajouté, se félicitant au passage d’avoir « créé 600.000 emplois » lors de ses deux ans à Matignon.

Source: Reuters

Agence France Presse: Dominique de Villepin occcupe le terrain des banlieues

Dominique de Villepin s’est frotté au terrain mardi au cours d’une immersion très médiatisée dans le quartier du Val-Fourré (Yvelines), en égratignant Nicolas Sarkozy et sa politique des banlieues axée sur « la surenchère sécuritaire » et déconnectée des « réalités des quartiers ».

« Il y a une bulle politique en France, c’est vrai, et cette bulle, il faut la crever pour remettre la politique au contact des réalités » des quartiers, a-t-il déclaré après avoir commencé son marathon par un échange à huis clos au commissariat pour l’achever à la mosquée.

« On voit les choses à travers les seules lunettes sécuritaires qui ne rendent pas compte de la réalité », a lancé l’ex-premier ministre de Jacques Chirac, posant au côté de jeunes boxeuses dans le ring de la salle des Sports municipale, devant une nuée de caméras.

« On ne peut pas faire une bonne politique des banlieues depuis les palais nationaux! », a-t-il encore déclaré au cours d’un point-presse, avant d’échanger cette fois avec de jeunes entrepreneurs de ce quartier sensible, théâtre le mois dernier d’échauffourées entre jeunes et policiers.

Accompagné par « les chants du roi » repris en choeur par des femmes sénégalaises en boubous, M. de Villepin a serré les mains, fait les bises aux enfants, dansé au son d’un rap, goûté aux pâtisseries orientales, et siroté du thé à la menthe avec les habitants.

« Villepin c’est notre président! », « il fait penser à Chirac! », entendait-on dans une foule acquise, où certains ont rendu hommage au « courage de l’homme qui a dit non à la guerre en Irak » et défendu « nos frères palestiniens ».

M. de Villepin – qui était à Matignon lors des émeutes de fin 2005 – a longuement défendu sa vision de la banlieue, pas celle « vue derrières les écrans de télévision », mais celle « des hommes et des femmes qui ont des rêves et veulent juste les réaliser ».

« Faites confiance aux élus et aux associations, accompagnez les projets qui sont décidés par les habitants eux-mêmes et vous créerez de la responsabilité », a-t-il déclaré.

Il a plaidé pour la réhabilitation de l’école dans les ZEP, la revalorisation de la formation et des rémunérations des enseignants et l’accompagnement individualisé des élèves en difficulté, mais aussi pour une politique de l’emploi dans les quartiers où le « chômage frappe 20% de jeunes, soit le double de la moyenne nationale ».

« Le temps est venu de la politique du résultat », a-t-il dit évoquant les plans banlieues que l’on a « lancés du haut vers le bas » dans « ces territoires de la République qui aujourd’hui ont le sentiment d’être marginalisés » .

Il a donné à la presse rendez-vous le 19 juin à Paris, pour le lancement de son parti.

Source: Agence France Presse

Le Figaro: Dominique de Villepin fustige la « politique tout sécuritaire » de Nicolas Sarkozy

L’ancien premier ministre, qui lance son parti dans trois semaines, était mardi en visite à Mantes-la-Jolie.

Dans les allées du marché saturé de parfums, Dominique de Villepin fend la foule suivi par une trentaine de journalistes. « C’est lui qui a dit non à la guerre en Irak », explique un homme à son voisin. « C’est Dominique de Jospin », croit savoir un autre.

Apres Bondy en janvier et une tournée des territoires ruraux, l’ancien premier ministre a effectué mardi un nouveau déplacement en banlieue, dans le quartier du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie.

« Quand est-ce que vous vous présentez à la présidentielle ? », interpelle un jeune homme. « On va voir, on a encore du temps », lui répond Villepin, qui n’en dira jamais plus aux journalistes qui le pressent de question sur 2012. « Vous allez monter sur le ring avec Sarko ?, lance un fripier. C’est la revanche de Villepin sur Sarko! » Mais déjà l’ancien premier ministre est loin. A la mairie de quartier, l’homme est accueilli par un chant de bienvenue traditionnel du Sénégal. Deme Aïssata, en boubou bleu, blanc, rouge, raconte qu’elle est venue à l’UMP avec Pierre Bédier, l’ancien baron de Mantes. Mais, assure-t-elle, « l’UMP c’est fini pour nous ». Et elle promet qu’elle ne sera pas la seule.

Poursuivant sa tournée de France, à raison d’un ou deux déplacements par mois, Dominique de Villepin entretient son image d’opposant de droite à Nicolas Sarkozy. « Je n’ai pas peur des Françaises et des Français, je suis avec le peuple, et c’est bien eux qui vont m’accompagner », jubile-t-il au milieu de la foule, sans policier en vue pour assurer le service d’ordre. Manière de marquer un peu plus la différence.

Ce déplacement est également l’occasion, pour Dominique de Villepin, de renouveler ses critiques contre « la surenchère sécuritaire qui serait réponse à tout » menée par le gouvernement et Nicolas Sarkozy. « Le président ne voit les choses qu’à travers une seule lunette qui sont les lunettes sécuritaires et ces lunettes-là ne rendent pas compte de la réalité », fustige-t-il avant de mettre en garde contre « la tentation au vue d’incidents d’aller toujours plus loin avec de nouvelles lois ». « Des réponses peuvent être trouvée à loi égale », estime-t-il.

Regrett
ant la disparition de dispositifs de police de proximité, « qui contribue au climat de sécurité », Villepin assure qu’on « ne peut pas faire une bonne politique des banlieues du haut des palais ». « La sécurité est un outil, ce n’est pas l’objet d’une politique », a-t-il encore précisé avant de regretter « que trop de politiques ne viennent jamais en banlieue, ou alors derrière des cordons de CRS ».

L’ancien premier ministre présentera le 19 juin à Paris son nouveau parti : « j’espère que nous serons nombreux et rassemblés pour faire une politique alternative », a-t-il souhaité à voix haute. Ses amis estiment qu’ils seront 3000.

Source: Le Figaro

Le Monde: Pour Dominique de Villepin, « la politique, en banlieue, ne peut pas seulement être sécuritaire »

A moins de trois semaines de la création annoncée de son parti, le 19 juin, Dominique de Villepin a poursuivi sa drôle de campagne, mardi 1er juin, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), dans la grande banlieue parisienne. Nul ne sait encore si l’ancien premier ministre sera candidat à la présidentielle de 2012, mais il fait tout comme.

Dans le quartier du Val-Fourré, M. de Villepin, entouré d’une nuée de caméras, témoignage d’un engouement médiatique qui ne s’éteint pas, s’est offert une sortie de star. La veille, sur France 2, l’ancien bras droit de Jacques Chirac avait fermement condamné l’intervention israélienne contre la « flottille de Gaza ».

Et il reste, dans les « quartiers », l’homme qui a dit non à la guerre en Irak. Un sésame, dans les banlieues à forte population musulmane. »Il a une belle image. Il a fait preuve d’un grand courage. Il ne stigmatise pas les musulmans, comme certains… », assure ainsi Azdine Ouis. Ce jeune élu de Corbeil-Essonnes, sur la liste de Jean-Pierre Bechter (UMP), le fidèle représentant du milliardaire Serge Dassault, est chargé de structurer les soutiens à M. de Villepin dans les quartiers de l’Essonne. Pour son bain de foule, l’ex-premier ministre, qui n’a plus droit à un service de sécurité policier, s’est constitué une garde rapprochée de jeunes du Val-Fourré.

Photo sur un ring avec une championne de boxe, serrages de main sur le marché, moult thés à la menthe, visite à la mosquée, rencontre avec des entrepreneurs de la « diversité », le meilleur ennemi de Nicolas Sarkozy n’a pas ménagé ses efforts, peaufinant sa geste chiraquienne.

En terrain conquis, donc. D’autant qu’il pouvait s’appuyer sur les réseaux tissés par Pierre Bédier, l’ancien édile de la ville, condamné pour corruption mais toujours influent.

M. de Villepin, toujours dans l’attente du procès en appel de l’affaire Clearstream, après sa relaxe en première instance, martèle sa différence. « La politique, dans les quartiers, ne peut pas seulement être sécuritaire. La sécurité ne doit être qu’un élément d’une politique, elle ne constitue pas en soi une politique », assure-t-il, raillant les « lunettes sécuritaires » du pensionnaire de l’Elysée. N’a-t-il pas, pourtant, été l’homme de l’état d’urgence, lors des émeutes en banlieue de l’automne 2005 ? « Il y avait une zone de risque. Je ne voulais pas que la situation dégénère. C’était dans un souci de responsabilité. Après cette décision, le mouvement a reculé », évacue-t-il.

Sera-t-il candidat en 2012, contre M. Sarkozy ? Il continue d’entretenir le suspense. « Nous verrons en fonction de l’évolution des prochains mois, comment les choses se passent. Mais c’est en fonction des Français que nous prendrons notre décision », a-t-il répondu à des jeunes d’une radio mantoise.

Pour la députée Marie-Anne Montchamp, l’un de ses rares soutiens à l’Assemblée nationale, « ce n’est pas une aventure individuelle, on observe une attente et c’est une responsabilité ». Qu’on se le dise : si M. de Villepin est candidat, c’est parce que les Français l’auront voulu…

Dans l’entourage du président de la République, nombreux sont ceux qui plaident encore pour une réconciliation entre M. Sarkozy et M. de Villepin, pour éviter une guerre fratricide qui pourrait être catastrophique au premier tour.

« Le 19 juin, Dominique de Villepin va-t-il créer un parti rival de l’UMP ? Chaque mot comptera. Deux candidatures, ce ne serait ni dans l’intérêt de l’un, ni de l’autre. Mais leur relation échappe à tout contrôle rationnel », constate un ministre. Pour lui, l’enjeu est d’importance. « Si Villepin y va, ça ouvrira d’autres appétits à droite. C’est ce qui s’était passé en 2002 autour des socialistes, où chacun se disait ‘si lui y va, pourquoi pas moi’. »

En bon communiquant, M. de Villepin donne lui-même rendez-vous « le 19 juin, à la halle Freyssinet, à Paris, dans le 8e arrondissement ». Il assure que ce sera « une date importante ».

Source: Pierre Jaxel-Truer (Le Monde)

Le Parisien: Dominique de Villepin plébiscité au Val-Fourré

Dominique de Villepin ne pouvait rêver contexte plus favorable pour se rendre sur le marché du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Prévu de longue date dans le cadre de ses « »rencontres avec les Français », ce déplacement intervenait au lendemain du raid israélien contre une flottille humanitaire en route pour Gaza.

Dans un quartier où la population d’origine maghrébine est largement majoritaire, tout le monde, sur la dalle, avait entendu ou eu écho des propos tenus par l’ancien Premier ministre, la veille, sur France 2, condamnant fortement l’intervention israélienne. Du coup, tout au long de l’après-midi, alors qu’il sillonne le marché, de commerce en salle de sport, en passant par les associations d’insertion, Villepin est accueilli à bras ouverts, parfois sur fond de « Villepin président ».

« Hier, il a bien parlé pour les Palestiniens, c’est quelqu’un qui cherche la paix, pas la guerre », se réjouit Aïssata, du Collectif des femmes, qui a revêtu une djellaba bleu-blanc-rouge, « les couleurs de la République », en l’honneur de l’ancien Premier ministre. « Les Palestiniens et les Irakiens, ce sont nos frères, poursuit la jeune femme. Villepin, on le soutiendra jusqu’au bout ». « Et puis, il est né chez nous, à Rabat », souligne Sadia, de l’association la Caravane du Maroc.

« Tout le monde ici sait ce qu’il a dit sur Gaza, confirme Mohamed, 26 ans. Ce qui s’est passé là-bas, c’est pas humain, c’est abominable, il a su le condamner. Avant, il avait déjà su dire non à la guerre en Irak, c’est ce qu’on retient de lui. »

A la grande mosquée de Mantes, M. Rachid est, lui aussi, heureux de rencontrer Villepin, rare responsable politique qui connaît et cite le poète arabe Mahmoud Darwich. Cet intellectuel, personnalité respectée de Mantes, souligne la « stigmatisation » dont souffrent les Maghrébins de France : « Aujourd’hui, la politique du gouvernement, c’est comme si tous les Noirs et les Arabes étaient des délinquants », regrette-t-il. Silencieux, un verre de thé à la menthe à la main, l’ancien patron du Quai d’Orsay opine. « Moi et mes amis, nous étions heureux de vous entendre hier soir », poursuit le vieil homme. Avant de regretter : « Jamais il n’y a eu de gouvernement aussi pro-israélien que celui-ci. » Et il encourage son visiteur : « Il n’est pas hypocrite, ni calculateur, nous savons qu’il parle avec son cœur », confie M. Rachid.

Ami du peuple arabe donc, Villepin a de nouveau condamné hier l’attaque israélienne contre la flottille, que « rien ne justifie ». « On a l’impression qu’Israël est au-dessus des lois », l’interpelle un jeune animateur de LFM, la radio locale. « Non, mais Israël bafoue le droit international », assène Villepin. L’ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac demande que « la France prenne l’initiative : la vocation de la France, c’est d’être médiatrice, d’être en pointe pour faire bouger les choses. Il faut qu’Israël ouvre les yeux et ne soit plus aveuglé par ses propres pe
urs ». « Mais c’est Israël qui agresse ses voisins?! » réagit l’animateur. « Il n’y aura pas de sécurité pour Israël tant qu’il n’y aura pas d’Etat palestinien reconnu par la communauté internationale et par Israël », le rassure Villepin. Qui est reparti de Mantes comme il était venu, en ami de la communauté maghrébine.

Source: Nathalie Segaunes (Le Parisien)

Le Parisien: Pour Dominique de Villepin, « Un seul homme ne peut porter l’espoir d’un peuple »

Dominique de Villepin a terminé sa visite à Mantes-la-Jolie hier par une série d’entretiens avec les médias locaux. Confronté toujours à la même question, celle de sa candidature à la présidentielle de 2012. Sur My-tivi, une chaîne de proximité qui l’interroge devant la grande mosquée, l’intervieweur ne veut pas le laisser partir sans savoir : « Villepin président en 2012, c’est possible?? » Eclat de rire de l’ancien Premier ministre, qui esquive : « Inch Allah?! »

Quelques instants plus tard, dans le studio de la radio mantoise LFM (95.5 FM), interrogé par des apprentis journalistes d’une douzaine d’années (ceux-là mêmes qui avaient piégé Valérie Pécresse puis Jean-Paul Huchon pendant la campagne des régionales), le futur président d’un mouvement politique, manifestement attendri, s’avance un peu plus. « C’est maintenant officiel, vous serez candidat en 2012?; c’est pour gagner, ou pour embêter Nicolas Sarkozy?? » l’interroge le jeune Ahmed. « Il n’y a rien d’officiel, réplique Villepin, amusé. Nous verrons, en fonction de l’évolution des prochains mois, comment les choses se passent. Mais, c’est à partir des Français que nous prendrons notre décision ». « Je crois à une démarche qui part du peuple », insiste-t-il. Puis, emporté par sa propre parole, il s’enflamme, jusqu’à justifier son éventuelle candidature en 2012 : « Il est normal que les Français puissent choisir, qu’ils ne soient pas enfermés dans une seule possibilité. Un seul homme ne peut porter seul l’espoir d’un peuple ».

L’affaire Clearstream titille les gamins. « Parlons un peu des affaires qui fâchent, Clearstream par exemple », attaque l’un d’eux. « Ça ne fâche pas… En tout cas pas moi », assure Villepin dans un large sourire. « Vous êtes bien sûr de n’avoir aucune rancune » insiste Manelle, 12 ans. « Qu’est-ce que tu lis dans mes yeux De la rancœur?? » réplique l’ancien prévenu, assis à ses côtés. « Non », avoue la fillette…

Soumis, pour finir, à un quiz sur le football par les enfants journalistes de Mantes, Villepin n’obtient que deux bonnes réponses sur quatre. Conclusion définitive de Manelle : « J’espère que vous aurez un meilleur score à la présidentielle?! »

Source: Nathalie Segaunes (Le Parisien)

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