Interrogé par Frédéric Rivière sur son possible ralliement en cas d’échec dans l’obtention des 500 signatures, Dominique de Villepin esquive : « Je suis sensible à ce que dit François Bayrou, c’est un homme qui a du talent et de la délicatesse. Néanmoins, le ralliement ne fait pas partie de mon tempérament ».
« Quand François Bayrou reprend mon idée d’un référendum institutionnel couplé avec les législatives pour moderniser la vie politique française, j’en suis très heureux. Mais je suis très heureux également quand François Hollande dit qu’il se battra pour avoir seulement dix grands ministères, je suis convaincu que c’est la seule façon de recentrer l’action de l’Etat. Je suis également très heureux quand Nicolas Sarkozy dit qu’il réduira le nombre de parlementaires, j’en ai fait la proposition il y a plusieurs mois ».
Source: RFI
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Villepin refuse la main tendue de Bayrou
« Le ralliement ne fait pas partie de mon programme. Le ralliement ne fait pas partie de mon tempérament ». Posté via Twitter, ce message de l’ancien premier ministre, Dominique de Villepin, indique clairement le refus de ce dernier de se rallier à François Bayrou.
Le candidat MoDem à la présidentielle avait, cette semaine, tendu la main au fondateur de République Solidaire, affirmant que « tous ceux qui veulent sortir de l’affrontement désespérant droite-gauche » avaient leur place à ses côtés.
Dominique de Villepin a tout de même légèrement tempéré ses propos. « Nous verrons. Huit jours c’est long. Je me battrai jusqu’au bout », a-t-il indiqué. Alors qu’il ne reste plus que huit jours pour recueillir les 500 signatures nécessaires pour déposer sa candidature à la présidentielle, Dominique de Villepin dit avoir «dépassé les 450 parrainages».
En cas d’échec, le candidat ne compte pas se retirer de la vie politique. « Je ne vais pas aller bouder et aller me tourner les pouces », a-t-il lancé.
Source: Le Figaro
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Bayrou tend la main à Villepin, qui l’écarte
François Bayrou a renouvelé jeudi soir son invite à Dominique de Villepin, faisant valoir des «points de rencontre» entre leurs «convictions».
«Il y a une rencontre entre ces convictions-là», a déclaré le candidat centriste à l’élection présidentielle sur France 2, dans l’émission «Des paroles et des actes». «Il y a des points de rencontre en effet autour de ce que je crois être et qu’il croit être aussi essentiel pour l’avenir de la France», a expliqué le président du Mouvement Démocrate (MoDem).
«J’affirme qu’il y a place dans l’effort et dans l’élan que nous avons à créer pour des différences de sensibilités et de personnalités», a insisté le député béarnais. «Après, c’est à Dominique de Villepin de prendre ses décisions, c’est un homme ombrageux, et je ne vais pas lui en faire le reproche, moi-même je le suis suffisamment», a poursuivi le président du Mouvement Démocrate (MoDem).
«Je suis en effet quelqu’un qui ne se rallie pas facilement et probablement lui non plus», a-t-il déclaré. Réponse immédiate de l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, candidat de République solidaire, sur Twitter: «Le ralliement ne fait pas partie de mon programme. Le ralliement ne fait pas partie de mon tempérament.»
Source: Reuters
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Bayrou-Villepin, l’alliance impossible
Une nouvelle fois, jeudi soir, François Bayrou a tendu la main à Dominique de Villepin, l’un des candidats présents dans les sondages et qui peine à réunir le nombre de parrainages nécessaires. Mais l’ancien Premier ministre lui a opposé une fin de non-recevoir.
François Bayrou n’a pas du lire le petit essai que Dominique de Villepin a publié en début de semaine, Seul le devoir nous rendra libres. S’il l’avait parcouru, il aurait compris que tout geste en direction de l’ancien Premier ministre était vain. Mais le candidat du MoDem a tout de même tenté sa chance : jeudi soir, lors de l’émission Des paroles et des actes, sur France 2, il a admis qu’il y avait « une rencontre » entre leurs convictions.
En effet, les deux hommes se sont donnés comme objectif de remettre la crise au centre du débat politique, occupé ces dernières semaines par des questions plus sociétales (les conséquences de l’immigration, l’IVG, la viande halal…). Et sur la résolution de cette crise, ils partagent certaines propositions similaires : un gouvernement d’union nationale composé en partie de personnalités de la société civile, s’appuyer davantage sur l’Union européenne, miser sur la compétitivité des PME – créatrices d’emplois –, etc.
Anicroche sur le « Made in France »
Leurs diagnostics sur l’état du pays sont semblables, plusieurs traitements qu’ils préconisent auront les mêmes effets, leurs références politiques sont communes et ils partagent tous deux la passion des lettres. Mais une alliance au sein de cette campagne présidentielle est-elle envisageable? « C’est à Dominique de Villepin de prendre cette décision », répond François Bayrou, avant de préciser : « Je ne fais pas d’appel. C’est à lui de prendre une décision. Je n’ai pas à intervenir. »
« Je suis quelqu’un qui ne me rallie pas facilement et probablement lui non plus », a encore ajouté le candidat du MoDem. Une phrase qui montre la prudence du Béarnais. La réponse de l’intéressé n’a pas démenti cette affirmation. Sur Twitter, Dominique de Villepin a opposé une fin de non recevoir à François Bayrou :
Derrière ce refus apparaît une évidence : malgré leurs nombreux points communs, quelques blocages fondamentaux empêchent l’association de leurs projets. Le « Made in France » – ou plutôt « Produire en France » – que revendique tant François Bayrou par exemple. Dans Seul le devoir nous rendra libres, Dominique de Villepin fustige cette idée.
« Nous devons apprendre à produire français plus encore qu’à produire en France », indique-t-il avant d’expliquer : « Il ne faut pas vouloir tout relocaliser à tout prix car nous pourrions le payer d’un grave déficit de compétitivité (…) Vouloir tout relocaliser, c’est se condamner à fabriquer des Trabant, ces célèbres voitures produites en Allemagne de l’Est, polluantes, peu sûres, peu fiables, et qui n’ont jamais été exportées nulle part. » Une pique qui vise l’axe central du programme économique du projet du MoDem. Autant dire qu’après une telle charge, un rapprochement entre les deux hommes reste peu probable.
Source: Gaël Vaillant (Le Journal du Dimanche)
RFI..
Je ne connais pas cette ville de France, elle n’existe pas, j’ai vérifié.
Donc, pas de Mairie.
Et donc, pas d’urne. Aucun électeur ici.
Tous se passe..
Comme si..
Le pays était devenu virtuel : télévisions et sondages. Ah.. cette Campagne 2012.. On se sera beaucoup creusé les méninges.. Beaucoup trop. Les bras, les jambes ne se seront pas trop fatiguées.
Où va la France !
J’ai honte de cette France de Sarkozy qui a tout verrouillé qui n’est plus une démocratie: mais cela ne semble déranger personne.
Pourquoi ne donne t-on pas, sur la télé d’Etat, la parole à un ancien premier ministre, candidat à la présidentielle. Est ce la suite du complot. Alors HALTE au COMPLOT.
La télévision d’état est dirigée par un homme choisi par le chef de l’état; ça se voit lorsqu’on constate ce qui suit.
FR2 dans son émission :”des paroles et des actes” a invité :
J.F Copé le 17/11/2011 avec J.L. Mélanchon et J. Lang (non candidat)
F. Bayrou le 8/12:2011 Avec A. Montebourg
J.L. Mélanchon le 24/01/2012 avec J.L. Beffa
F. Hollande le 30/01/2012 avec A. Juppé
F. Fillon le 2/02/2012 avec M. Aubry ( Non candidat )
M. Le Pen le 24/02/2012 avec J.L. Mélanchon
N. Sarkozy le 6/03/2012 avec L. Fabius
Pour la deuxième fois F. Bayrou le 8/03/2012 avec M. Valls
L’équipe d’Eva Joly avait demandé à France 2 de tenir sa «promesse» d’inviter la candidate à «Des paroles et des actes». Sergio Coronado, porte-parole de la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts, explique dans un communiqué que la chaîne publique a reçu pour la seconde fois ce jeudi François Bayrou dans cette émission et que François Hollande y sera à nouveau invité la semaine prochaine. Peine perdue. Vendredi, France 2 a refusé. (cf 20 Minutes )
DDV est la voix de la raison.
Il faut lire son livre: « Seul le devoir nous rendra libres » au chapître « faire face à la crise » pour comprendre que la compréhension de DDV ne soit pas la même que celle de Bayrou. DDV voit les choses à long terme. ..Il faut lire tout le chapître dans lequel DDV n’annonce pas « un lit de roses » .
En pragmatique, il dit par exemple: » Voyons ce qui MARCHE : les grandes entreprises françaises ou allemandes rapatrient en fin de chaîne une part de leur production pour lui donner ainsi l’aura de leur marque ou, dans le cas de l’Allemagne, du « made in Germany ».
p.59.
» Personne n’osera dire que l’avenir de notre économie sera l’Europe, car ce n’est pas populaire et cela ne permet pas de se mettre en avant comme élu national. » p.70.
On n’est pas plus franc!
Ici, je n’ai choisi que deux idées-forces parmi d’autres dans ce chapître de 40 pages d’une lucidité sans complaisance!!!