La députée villepiniste du Val-de-Marne, Marie-Anne Montchamp, était, vendredi dernier, l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC Info.
Considérant que le gouvernement privilégie une approche comptable sur le dossier des retraites, elle souligne qu’il existe entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy « une différence profonde de conception de ce que doit être l’engagement politique ».
Burqa, sécurité, retraite, déficit… l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin, qui était jeudi en déplacement à Dijon pour dialoguer avec des patrons de PME-PMI, a pilonné la politique du gouvernement Sarkozy qu’il a accusé d’avoir délaisser l’intérêt général.
Après la banlieue et l’agriculture, Dominique de Villepin, avait choisi d’aborder les questions de l’entreprise devant des patrons de PME-PMI réunis par la CGPME de Bourgogne.
Mais le candidat virtuel pour 2012, qui doit lancer son parti le 19 juin, a profité de la présence de nombreux journalistes pour aborder les grands thèmes d’actualité et se démarquer de Nicolas Sarkozy dont il a notamment dénoncé la « surenchère sécuritaire ». « La République ne doit pas être soumise à des calculs politiciens, à des arrière-pensées », a lancé Dominique de Villepin.
« L’oeil rivé sur le cul des vaches plutôt que sur les courbes des sondages », entre une usine de transformation de bois et une exploitation agricole, Dominique de Villepin a passé la journée de vendredi en Haute-Saône, près de Vesoul, pour « partager les inquiétudes des agriculteurs ». Lire la suite →
Dans une interview accordée au quotidien Le Pays, le député UMP de Haute-Saône Michel Raison explique son engagement derrière Dominique de Villepin et la manière dont évoluent ses relations avec Nicolas Sarkozy.
Avec le franc-parler qu’on lui connaît, Michel Raison évoque également le bouclier fiscal, la taxe carbone et l’ouverture à gauche…
A noter: Dominique de Villepin sera en Haute-Saône ce vendredi 9 avril pour assister à l’assemblée générale des Jeunes agriculteurs.
« La situation d’endettement de la France, pour être préoccupante, n’a rien à voir avec celle de la Grèce. Mais c’est aujourd’hui un obstacle à la confiance et un frein à la croissance. Elle constitue aussi une menace pour la démocratie du fait des contraintes sévères que nous transmettons aux générations futures. A très court terme, les charges d’intérêt de la dette publique vont devenir le premier budget de l’Etat, ce qui réduit d’autant notre liberté de mouvement et de choix politique. Le service de la dette se fait au détriment de la fourniture des services publics.
Nous sommes assez loin de la zone de vulnérabilité où notre dette serait insoutenable. Il n’y a pas de drame à craindre à court terme et donc aucun espoir d’une action immédiate et vigoureuse de réduction de la dette. La conjoncture économique incertaine, la fragilité de la reprise commandent d’ailleurs la prudence. Mais cette prudence n’est acceptable par les marchés, et responsable devant les citoyens, qu’accompagnée d’une stratégie forte, claire et courageuse pour le moyen et le long terme.
La réforme des retraites est un test de la capacité de la France à ne plus vivre au-dessus de ses moyens. L’exigence n’est pas de rétablir tous les équilibres en deux ans, mais bien de définir une perspective dans la durée. L’enjeu n’est pas aujourd’hui au rafistolage rapide mais à une réforme d’ampleur qui s’inscrive sur plusieurs décennies. Cette réforme ne sera acceptée et même portée par les Français que si ceux-ci sont complètement associés à sa définition et à sa mise en oeuvre. Nous proposons d’engager dès après les élections régionales un grand débat public dans tout le pays sur l’avenir des retraites. Le suivi de la réforme devra aussi associer le plus grand nombre.
L’ancien Président a vu le film La Rafle, de Rose Bosch . Il a confié ses impressions au Journal du Dimanche, dans une Tribune intitulée « La mémoire éclaire l’avenir ». Lire la suite →
Le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, a remis mardi 23 février son rapport 2009 au président de la République et au Parlement. Plus que l’état des lieux annuel des relations entre les Français et l’État, c’est le texte d’introduction écrit dans un style très alarmiste qui retient l’attention.
« Le constat n’est pas neuf, notre société est fracturée, mais jamais cette réalité n’a été aussi aiguë ». Dès la première phrase de l’éditorial, le ton est donné.
Le 47e Salon de l’agriculture de Paris débute samedi 27 février, porte de Versailles, dans un contexte extrêmement difficile pour l’agriculture française. Après plusieurs années d’embellie, les revenus – subventions incluses – ont plongé de 20 % en 2008, puis encore de 32 % en 2009.
« C’est la crise la plus grave depuis trente ans », reconnaît le ministre Bruno Le Maire. Ce n’est pourtant pas le seul défi auquel l’agriculture française sera confrontée au cours de la décennie qui s’ouvre.
Dominique de Villepin visitera le Salon de l’Agriculture ce mercredi 3 mars, à partir de 10 heures.
La vidéosurveillance n’est « pas une garantie absolue de protection » et sa généralisation ne serait « pas une solution » notamment contre les violences en milieu scolaire, selon Dominique de Villepin.
« Certains veulent y voir la panacée », explique-t-il, mais « il faut garder en tête ce qu’est la vidéosurveillance »: « un outil, une technique », un « élément parmi d’autres », « au service d’une politique de sécurité ». « Donc l’idée de généraliser partout la vidéosurveillance ne me paraît pas une solution ». Lire la suite →
Selon un sondage IFOP pour Paris Match, Dominique de Villepin devance largement l’actuel président de la République, avec presque vingt points d’écart en sa faveur.
« Qui c’est la star du jour ? » questionne une mère de famille. « Dominique de Villepin ! » lui répond une retraitée. L’ancien Premier ministre, était l’invité, ce lundi de son ami Jacques Le Guen, député UMP et candidat aux régionales.
En fin de matinée, il a passé trois quarts d’heure sur le marché de Lesneven, en présence, entre autres, de François Goulard, député-maire de Vannes. Assailli par les journalistes, Dominique de Villepin y a reçu un bon accueil, a serré des mains, signé des autographes et passé la main sur les cheveux des enfants.
Cette journée « terroir » s’est poursuivi lundi après-midi avec la visite d’exploitations agricoles et des rencontres avec des élus et des militants. Lire la suite →
Rarement une décision de justice aura été autant commentée dans la classe politique.
Sitôt la décision du parquet de faire appel de la relaxe de Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream annoncée vendredi par le procureur de Paris sur l’antenne d’Europe 1, l’ancien premier ministre a riposté en affirmant que cette décision avait été prise « à l’Elysée ». Selon lui, cet appel a été dicté par un seul homme, « Nicolas Sarkozy », qui a choisi de « persévérer dans son acharnement, dans sa haine ».
L’affrontement entre les deux hommes se poursuit donc au-delà du verdict, et ce même si le président évite de s’exposer en choisissant de ne pas se porter partie civile lors du procès en appel, qui se tiendra fin 2010 début 2011.
Dominique de Villepin a effectué mardi un déplacement à Bondy, en banlieue parisienne, dans une perspective « non pas politicienne mais républicaine »: il y a développé une ébauche de programme et de politique « alternative », tout en critiquant le débat sur l’identité nationale et se projetant bien au-delà du jugement Clearstream attendu le 28 janvier.
« C’est un plaisir d’être là parce que la République est partout. Je ne suis pas ici dans une perspective politicienne mais républicaine », a-t-il déclaré aux nombreux journalistes qui l’attendaient à son arrivée. « La politique, c’est la politique et rien n’interfère avec cela », a-t-il répondu à un journaliste qui l’interrogeait sur son état d’esprit avant le 28 janvier.
A ses côtés, le député UMP Georges Tron a souligné que M. de Villepin était « parfaitement déterminé à s’organiser politiquement et à le faire dans le cadre des prochaines échéances, 2012 bien évidemment ». « Je pense que sa motivation et sa détermination ne sont sorties que renforcées des mois difficiles qu’il a vécus dernièrement », a ajouté M. Tron.
Invité de Guillaume Durand sur Radio Classique lundi matin, Dominique de Villepin a donné son sentiment sur la proposition de loi sur la burqa. Lire la suite →
Alors que la classe politique rend hommage ce lundi aux Invalides à Philippe Séguin, la députée UMP du Val-de-Marne, Marie-Anne Montchamp, évoque, dans une interview à L’Express, le Pacte républicain si cher au défunt président de la Cour des Comptes.
Président du club Réforme & Modernité, Hervé Mariton peut être qualifié de libéral-villepiniste. Proche de l’ancien Premier ministre, dont il a été le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, il figure parmi les membres de l’UMP critiques à l’égard de la politique de Nicolas Sarkozy. Il propose dans ce texte un programme politique pour ouvrir de nouveaux horizons.
« François Fillon a dit récemment, au congrès du Parti populaire européen, sa crainte d’une croissance molle. « Réforme et Modernité », club politique associé à l’UMP, formule ici dix propositions pour muscler la France.
Le débat sur l’identité nationale, lancé par la majorité, va « profiter » au Front national, déclare Azouz Begag, ancien ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances, interviewé par le quotidien Sud Ouest.
« Ce débat a été indigne de la République française », poursuit l’ancien ministre du gouvernement de Dominique de Villepin qui avait rejoint François Bayrou pour la présidentielle de 2007 et conduira la liste MoDem en Rhône-Alpes pour les régionales. « On a assisté de la part d’élus et de membres du gouvernement à des dérives contre l’islam qui ont été incroyablement violentes », estime-t-il.
Dans une Tribune publiée dans le dernier numéro de l’Express consacré aux grand mythes de l’histoire de France, Dominique de Villepin se souvient de la victoire historique de la gauche. Des attentes soulevées et des espoirs déçus.
Constatant que la rupture de 1981 « éclaire aujourd’hui les risques d’une rupture en trompe-l’oeil », l’ancien Premier Ministre souligne qu’il « y a toujours danger à laisser s’accumuler, invisibles et tues, les frustrations. Il ne suffit pas de faire les questions et les réponses et d’avoir tous les pouvoirs, de contrôler le législatif, de cannibaliser l’exécutif, de mettre au pas le judiciaire et de tenter de domestiquer les médias. C’est préparer la rudesse de nouvelles alternances et lancer plus loin le balancier. »
Démographe et historien, Emmanuel Todd, 58 ans, est ingénieur de recherche à l’Institut national d’études démographiques (INED). Inspirateur du thème de la fracture sociale, repris par Jacques Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995, il observe depuis longtemps la coupure entre élites et classes populaires.
Il livre pour la première fois son analyse du débat sur l’identité nationale. Sans dissimuler sa colère. « Si vous êtes au pouvoir et que vous n’arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature », estime-t-il.
Parlementaire particulièrement actif de la majorité, Hervé Mariton est aussi l’un des commentateurs préférés des observateurs. Proche de Dominique de Villepin, il ne franchit jamais la ligne jaune lorsqu’il critique le gouvernement.
Maire de Crest, il est fier d’avoir fait construire le plus long pont en bois de France pour relier les deux parties de la ville.
Week-end noir dans les transports avec l’interruption du trafic de l’Eurostar, la suite de la grève du RER A et le déraillement du RER C.
« Peut-on encore faire confiance aux transports ferroviaires français ? »: le député Hervé Mariton était, ce lundi, l’invité de Sonia Mabrouk, dans le 22h de Public Sénat, en compagnie des députés européens Dominique Baudis (UMP) et Patrick le Hyaric (Front de Gauche). Le débat est à visionner entre le 5ème et la 20ème minute de la vidéo ci-dessus.
Pour Hervé Mariton, la situation du transport ferroviaire ce weekend reste « heureusement exceptionnelle en France ». « Les températures étaient basses: basses pour un mois de décembre, mais pas si basses que ça pour ce que l’on peut connaître en plein hiver. (…) Les conséquences paraissent d’une curieuse ampleur (…). Manifestement, il y a un peu de revue à faire au sein de la SNCF ou d’Eurostar pour assurer un meilleur service. La question aussi de l’information des passagers, le moins que l’on puisse dire, c’est que tout cela n’a pas été parfait. »
Le député s’est également exprimé avec franc-parler sur l’application du service minimum en Ile-de-France et sur la grève du RER A. Lire la suite →
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