Retraites, sécurité, Roms, Clearstream, Assemblée Nationale… En visite à Saumur, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a fait entendre sa voix, en opposition au chef de l’Etat.
Même s’il a repris sa carte à l’UMP, il s’ancre dans une posture de candidat de recours à l’élection présidentielle. Il appelle à une France « avec davantage d’humanisme et de mesure ».
“Le gouvernement doit écouter les Français pour sauver la réforme.
Au lendemain d’une mobilisation massive, le projet du gouvernement n’est visiblement pas compris par les Français en l’état. Aujourd’hui il y a une chance à saisir, car les Français ont conscience que la réforme est nécessaire afin de sauver le système par répartition.
« Les deux raisons qui nous imposent de réformer notre système de retraite sont la démographie et la faiblesse de capacité de croissance de notre économie. Le « dispositif Retraites » du gouvernement est présenté comme le moyen de sauver le système par répartition.En réalité, ce projet comporte trois écueils majeurs.
Goulard vers l'abstention sur les retraites
envoyé par Rue89
Alors que le débat sur les retraites s’est ouvert mardi à l’Assemblée, François Goulard a répondu aux questions de Rue 89 et du quotidien Ouest France.
Les organisations syndicales se félicitent mardi de la mobilisation. La CFDT a compté 2,5 millions de manifestants dans les villes françaises, soit 500.000 de plus que le 24 juin dernier. Les partenaires sociaux estiment que cette journée est un succès alors que l’Assemblée nationale a commencé l’examen du texte de la réforme des retraites.
Selon un sondage Ifop pour « Dimanche Ouest-France », 70 % des Français approuvent la mobilisation de mardi 7 septembre contre la réforme des retraites. Le gouvernement devrait faire des propositions supplémentaires dans le courant de la semaine.
Cinq points du projet concentrent les critiques des syndicats.
Voici les principales mesures du projet de loi sur les retraites, débattu à partir de mardi au Parlement et combattu le même jour par les syndicats lors d’une journée de grève et de manifestations.
Le jury du prix « Press club, humour et politique » présidé par Jean Miot vient de procéder à la troisième sélection de petites phrases pour l’édition 2010 du prix, qui sera remis le 20 septembre, a annoncé le jury dans un communiqué.
Pour cette dernière sélection, le jury a retenu les meilleures « petites phrases » collectées depuis avril, parmi lesquelles figure une phrase prononcée par Dominique de Villepin.
« Nous dérivons de manière inéluctable vers une autre rive. »
En ce mois d’août, la poignée d’élus de République solidaire (RS) – le mouvement récemment créé par Dominique de Villepin – se sent de plus en plus « mal à l’aise » au sein du groupe UMP. Et même si l’ex-Premier ministre vient de renouveler sa carte au parti majoritaire, l’émancipation apparaît presque comme une nécessité, voire une opportunité.
« Cette séparation ne se fera pas dans la joie mais dans la douleur », affirme au Point.fr la députée UMP Marie-Anne Montchamp, porte-parole de RS.
Le député UMP villepiniste du Morbihan, François Goulard estime dans Le Parisien/Aujourd’hui en France de lundi que la politique gouvernementale de démantèlement des camps illégaux de Roms et gens du voyage, qu’il juge « choquante », est « de la poudre aux yeux » car inefficace.
« Cette politique est choquante. On se moque des Français. Les problèmes de sécurité ne tiennent pas à quelques camps de Roms. On donne des gages à une partie de l’opinion pour une efficacité à peu près nulle. C’est de la poudre aux yeux », dénonce l’élu dans le quotidien populaire.
L’évacuation d’un camp de Roms, samedi 14 août à Montreuil, a été vivement dénoncée par le député villepiniste Jean-Pierre Grand (UMP), qui estime que la « politique de démembrement des camps illégaux tournait à l’ignoble ».
Lire la suite
Député UMP du Morbihan, François Goulard a précédé Valérie Pécresse au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au sein du gouvernement de Dominique de Villepin, dont il est un proche.
Il dresse un « bilan mitigé » de la loi sur l’autonomie des universités.
Dominique de Villepin a mis en garde vendredi sur RTL Nicolas Sarkozy quant à l’usage des « mots » en matière de sécurité critiquant l’emploi de celui de « guerre » par le chef de l’Etat, estimant également qu’il ne fallait pas se borner à une « idéologie » en la matière.
« Il faut faire attention aux mots. La guerre contre la criminalité, la guerre contre le terrorisme, c’est la terminologie des néo-conservateurs américains et de Georges Bush avec le peu de succès que l’on sait », a déclaré l’ancien Premier ministre sans pousser plus loin la comparaison.
« Un état de droit ne fait pas la guerre, pas plus au terrorisme qu’aux criminels », a ajouté le président du nouveau parti République solidaire (RS).
Intégration des jeunes sur le marché du travail, lutte contre les déficits, politique de sécurité… et saisine d’un juge d’instruction dans l’affaire Bettencourt: comment surmonter les divisions pour ne pas perdre les deux années à venir, par Dominique de Villepin.
Dominique de Villepin a déclaré mercredi sur Europe 1 que les députés appartenant à son mouvement ne voteront pas « en l’état » la réforme des retraite qui est « ni équilibrée dans son financement, ni juste ».
Proche de Dominique de Villepin, le député non inscrit a voté, mardi 13 juillet, contre la loi qui, selon lui, opère un basculement de notre conception du droit.
Interview pour La Croix.
« La première chose à faire était de hisser les couleurs. La radio s’offrait pour cela. Dès l’après-midi du 17 juin, j’exposai mes intentions à M.Winston Churchill. Naufragé de la désolation sur les rivages de l’Angleterre, qu’aurais-je pu faire sans son concours? Il me le donna tout de suite et mit, pour commencer, la BBC à ma disposition. Nous convînmes que je l’utiliserais lorsque le gouvernement Pétain aurait demandé l’armistice. Or, dans la soirée même, on apprit qu’il l’avait fait.
Le lendemain, à 18 heures, je lus au micro le texte que l’on connaît. A mesure que s’envolaient les mots irrévocables, je sentais en moi-même se terminer une vie, celle que j’avais menée dans le cadre d’une France solide et d’une indivisible armée. A quarante-neuf ans, j’entrais dans l’aventure, comme un homme que le destin jetait hors de toutes les séries. »
Charles de Gaulle – Mémoires de Guerre – Tome I: L’Appel, 1940-1942 – Plon (1954)
Lire la suite
« Ce qui est frappant aujourd’hui, c’est que le Général de Gaulle n’est pas une source de querelles dans la vie nationale et dans la vie politique et au contraire, tout le monde revendique l’héritage du Général de Gaulle, socialistes, communistes, libéraux, l’ensemble de la classe politique aujourd’hui vient boire aux sources du gaullisme, et il faut s’en féliciter et je crois que c’est la marque même et une sorte de revanche pour le Général de Gaulle. Voilà un homme qui comme Clémenceau part avec le sentiment d’être quelque peu abandonné par son peuple, marchant en Irlande, solitaire, triste.
On a tous en mémoire l’image de ce cercueil posé sur ce véhicule militaire et de cette solitude de Colombey au même moment où les dirigeants du monde se pressaient à Notre Dame, ces images de gravité, ces images de solitude, et bien elles ont pour compensation ce rassemblement des Françaises et des Français autour non seulement de la mémoire du Général de Gaulle, mais autour du message qu’il nous a légué, et c’est peut être là son plus grand cadeau fait à la France, parce que le rassemblement c’est la condition du sursaut et de la grandeur française.
Rassemblés nous sommes plus forts, rassemblés nous sommes différents, rassemblés nous sommes capables de l’exceptionnel, nous pouvons tout espérer et tout imaginer. Par contre, cédant aux sirènes de la division, des petites querelles, des querelles mesquines, et bien c’est un autre chemin, et c’est de nombreux dangers.«
Dominique de Villepin
Lire la suite
« Tous les clignotants budgétaires et financiers sont au rouge », a averti mercredi le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, en présentant à la presse un rapport sur la gestion budgétaire de l’Etat en 2009.
« L’exécution budgétaire s’est achevée l’an dernier par un déficit de 138 milliards d’euros, soit une fois et demi celui constaté en 2008″, pourtant déjà à un niveau record de 56 milliards, a-t-il souligné.
Ce devait être l’un des grands chantiers du quinquennat, une « réforme en profondeur » saluée par Nicolas Sarkozy devant la Cour de cassation, en janvier 2009, après l’avoir annoncée lors de ses vœux fin 2008. Il n’en sera finalement rien.
La ministre de la justice, Michèle Alliot-Marie, qui continuait d’y croire, a annoncé, jeudi dernier, que la réforme de la procédure pénale « pourrait ne pas être votée avant 2012″. Officiellement, la ministre invoque « l’encombrement du calendrier parlementaire ». De fait, ce sont plusieurs dispositions contestées par le monde judiciaire qui sont en cause.
C’est le constat dramatique d’un dysfonctionnement généralisé, de la maternelle à la fin du lycée, que tire la Cour des comptes de son analyse du système scolaire français.
Présenté mercredi 12 mai lors d’une conférence de presse, le rapport de la Cour (200 pages), intitulé « L’éducation nationale face à l’objectif de la réussite de tous les élèves », repose sur deux ans d’auditions des meilleurs spécialistes de notre système éducatif et une enquête de terrain dans 60 établissements de six académies (Aix-Marseille, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Orléans-Tours, Montpellier, Paris et Versailles), ainsi qu’en Ecosse, Espagne et Suisse.
L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a salué lundi le plan d’urgence conclu par les pays de l’Union européenne, ajoutant qu’en France la « rigueur » était « nécessaire » et qu’elle devait être « juste ».
« Je salue le plan d’urgence », a déclaré M. Villepin à la presse après une intervention devant des lycéens de terminale à Vincennes. « Je me réjouis que la France ait pu apporter toute sa contribution et je me réjouis, de ce point de vue, du rôle joué par Nicolas Sarkozy », a-t-il ajouté en réponse à une question, tout en prévenant qu’il ne fallait pas « tirer la couverture à soi ».
En quelques années, l’ancien ministre a donné une nouvelle dimension à la fonction de médiateur de la République. Portrait d’un gaulliste social.
Le député villepiniste du Morbihan, François Goulard, a indiqué qu’il ne votera pas la loi visant à interdire le port du voile intégral en France.
Contacté par leJDD.fr, il dénonce un projet gouvernemental « absolument artificiel » et invite le gouvernement à « sortir de cette politique de l’illusion, de l’affichage, des postures et des symboles » pour « s’attaquer aux vrais sujets qui préoccupent les Français. »
Enfin, François Goulard critique la « politique de facilité » du Président de la République: « Nicolas Sarkozy ne s’en cache pas: il cherche à cliver l’électorat. C’est une tactique qui pouvait marcher quand il était candidat. Or, depuis 2007, il est président de la République. Son rôle est au contraire de rassembler les Français. »
François Goulard, député UMP villepiniste, envisage de ne pas voter le texte interdisant le port de la burqa pour manifester « son refus d’une politique qui consiste à agiter des chiffons pour faire réagir tel ou tel ».
« Il est assez probable que je ne prendrai pas part au vote. Ce sera la manifestation d’un refus d’entrer dans cette conception de la politique qui consiste à agiter des chiffons pour faire réagir tel ou tel alors même que nous devrions être mobilisés par les vrais sujets aujourd’hui », a déclaré le proche de l’ancien Premier ministre dans les couloirs de l’Assemblée.
Copyright © 2005-2011 - 2 Villepin - Blog non officiel sur Dominique de Villepin
Vos réactions