Dominique de Villepin était l’invité, mardi matin, des petits déjeuners organisés par Ethic et WanSquare pendant toute la campagne électorale, devant de très nombreux patrons.
Wansquare nous autorise à reproduire ici le compte-rendu publié sur leur site Internet.
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Ce que Dominique de Villepin a déclaré devant Ethic et Wansquare
Après Marine Le Pen il y a deux semaines, c’était mardi matin au tour de Dominique de Villepin d’être l’invité d’Ethic et de WanSquare dans le cadre des petits déjeuners organisés pendant toute la campagne électorale, avec l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle, sans exclusivité. L’ancien Premier ministre, qui a rappelé d’emblée qu’il avait passé la journée de lundi en Bourgogne à visiter différentes PME, a suscité immédiatement l’intérêt des très nombreux dirigeants d’entreprises, investisseurs, gestionnaires de portefeuille ou professions libérales venus l’écouter et le questionner.
S’agissant des questions de coût du travail, Dominique de Villepin n’a pas manié la langue de bois expliquant que « la TVA sociale était bien une bonne idée » avant d’ajouter : « je crains seulement que l’on soit en train de gâcher cette bonne idée en faisant dans la demi-mesure, alors que la France a besoin d’un vrai choc de compétitivité ». L’ancien Premier ministre a également expliqué que la France avait besoin d’un énorme effort de spécialisation, en matière industrielle, qu’ont fait la plupart des autres pays, pour s’adapter à la mondialisation.
Si Dominique de Villepin a fait un vibrant plaidoyer en faveur des PME, entendant « orienter vers leur financement 1 % des encours de l’assurance-vie, simplifier les démarches administratives, et réduire les seuils fiscaux et sociaux » il a aussi appelé les patrons « à faire leur devoir ». Cela signifie la mise en place d’une vraie cogestion, avec un tiers des sièges réservés aux salariés dans les conseils d’administration.
Et pas seulement dans les grands groupes. Cette mesure s’appliquera aux entreprises ayant plus de 250 employés.
Autre effort demandé aux entreprises : une surcote de l’impôt sur les sociétés qui s’appliquera aux sociétés « qui gagnent le plus d’argent, sans doute celles qui appartiennent au CAC » 40. En contrepartie, l’ancien Premier ministre promet un effort important de réduction de la dépense publique, sans toutefois le chiffrer. « Ce qui compte, assure-t-il, c’est la méthode. La RGPP était certainement la plus mauvaise des méthodes pour tailler dans le budget, alors que les audits que j’avais mis en place ministère par ministère et mission par mission étaient bien plus efficaces ». Toujours au registre d’un Etat plus agile, Dominique de Villepin s’engage à gouverner avec seulement dix ministres et à réaménager la France autour de 8 grandes régions, tout en conservant les départements.
Enfin, même si les sondages ne le créditent que de 2 % d’intentions de vote, l’ancien Premier ministre affirme qu’il ira jusqu’au bout, à condition bien sûr d’avoir les parrainages nécessaires. D’ici la fin de ce mois il publiera un livre-programme titré : « Seul le devoir nous rendra libre ». Une manière de conforter sa présence dans cette campagne électorale.
P.S. : La prochaine de ces rencontres a lieu le mercredi 15 février à 8 h 30 avec François Bayrou. Suivront François Hollande et Nicolas Sarkozy, dès lors qu’il se sera déclaré candidat.
Article reproduit avec l’aimable autorisation de Wansquare
Source: Wansquare
Hors un.. et rien qu’un seul.. et que deux ans. Que deux ans.
Tout a été dilapidé en 30 ans. Le commerce industriel ruiné, tout a été défait, tous se sont amusés et bien réjouis à parler à la télé pendant que les usines, elles, elles fermaient.
La politique française :
DEFICITS FARCIS & DETTE GROSSIERE !
Et en temps de Paix !
En temps de forte croissance !
C’est à pleurer.. et tous y vont ici, et là, pour causer, causer, causer et se montrer, mais surtout ne pas Faire.
Faire :
Giscard n’a pas pu, il a subit la crisette pétrolière. Mais Mr Barre est venu, de suite.
Mitt’rrand n’a pas pu, il a trop dépensé-du-contribuable pour des Bulletins de retour, bis.
Chirac n’a pas pu, il a tout autant dépensé- du-contribuable pour des Bulletins de retour, bis.
Sarkozy n’a pas pu, il a subit la crisette de 2008 et donné à ses.. riches. Il pense à son bis.
C’est à pleurer.. et tous y vont ici, et là, pour causer, causer, causer et se montrer, mais surtout ne pas, ne rien Faire. Tous les indicateurs sont au rouge. Et ce « Trop-Plein ».. C’est comme les charges sur le Travail.. il faudrait le décharger.
C’est à pleurer.
Oui, l’Allemagne s’est « réarmée ». Elle est devant. Et pour longtemps.
Oui, la France est re-tombée dans ses travers politico-politicien à parlementaires-assis.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/68/Dette_publique_France_1978-2010.png
PS : j’avais oublié « mon compas » De Villepin, mon instrument à comparaison.
( Ah ça y est !
« on » a vu les Charges.
« on » a vu le Coût du Travail.
« on » a vu notre DEFICIT du Commerce Industriel depuis des décennies.
Mais « on » n’a pas bien vu encore notre Balance générale du Commerce !
Et surtout, « on » ne voit pas les agriculteurs, les paysans, les manoeuvres, les ouvriers, les laboureurs, les pêcheurs, les petits commerçants, les diplômés, les écoliers, les enfants, etc.. Donc vous les verrez passer à la télé, un à un. Encore. Pour causer )
Comment allons-nous pouvoir faire un gouvernement d’union nationale quand un des candidats à la Présidentielle propose un référendum sur les chômeurs alors qu’en 5 ans, leur nombre a augmenté de près de 1 million. Certes, il y a la crise mais pas seulement
Pour ma part, cette proposition me choque énormémént, et ce d’autant que nous avons eux portes de Lyon et en Rhone-Alpes plusieurs conflits sociaux et des lcenciements par centaines, voire par milliers: Venininov, Lejaby, Arkéma, GPV(enveloppes)….etc