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"Villepin, le cauchemar de Sarkozy" – Thierry Desjardins (Fayard): La statue du commandeur

Ancien rédacteur en chef du Figaro, prix Albert-Londres, prix Louis-Pauwels, lauréat de l’Académie française, Thierry Desjardins publie cette semaine chez Fayard un nouvel ouvrage politique: « Villepin, le cauchemar de Sarkozy ».

Nous publions avec son aimable autorisation un premier extrait: La statue du commandeur.

*****

La statue du commandeur

Dominique de Villepin est-il un fou furieux prêt à faire perdre son camp pour assouvir des rancunes personnelles ou un simple illuminé convaincu qu’il peut devenir le sauveur de la patrie ? Après avoir pendant cinq ans fustigé sans pitié Nicolas Sarkozy, il a annoncé sa candidature à la présidence de la République.

Personne ne croyait qu’il aurait cette audace. Abandonné de tous, croupissant dans les bas-fonds des sondages, poursuivi avec « acharnement » dans un certain nombre d’affaires, tout le monde annonçait qu’il jetterait l’éponge avant d’oser monter sur le ring.

Les meilleurs experts affirmaient même qu’il allait se rallier, pieds nus et la corde au cou, à Sarkozy. N’avait-il pas rencontré à plusieurs reprises le président, lequel lui aurait fait miroiter des placards dorés en échange de sa capitulation ?

(…)

Aujourd’hui et pour la première fois, Villepin voudrait séduire les Français. En leur annonçant des catastrophes, en leur promettant du sang et des larmes mais aussi en les faisant rêver.

Un homme seul, sans guère d’amis ni de moyens, peu populaire mais doté d’une farouche détermination et de quelques idées bien arrêtées, peut-il soudain débouler dans l’arène politique et jouer brutalement les éléphants dans un magasin de porcelaine en chamboulant tous les scénarios imaginés pour une élection présidentielle?

(…)

À tout cela, on doit ajouter que jamais, depuis 1958, la France n’avait connu une telle crise, à la fois économique et sociale. Le chômage, la précarité, l’effondrement des revenus frappent désormais toutes les classes dites « moyennes », et des pans entiers de notre société ont basculé dans la pauvreté. Plus de quatre millions de Français sont au chômage, si l’on tient compte de toutes les catégories de chômeurs répertoriées par l’Insee, et huit millions de nos compatriotes survivent désormais sous le seuil de pauvreté.

Pis encore, la France est foudroyée par une redoutable crise morale. Une mondialisation inexorable, une Europe vacillante, une immigration mal gérée, une jeunesse sans espoir parce que sans avenir effrayent l’opinion au point que le pouvoir en a été réduit à
organiser de vastes enquêtes pour savoir… ce que c’est encore que d’être français.

Pour la première fois aussi, et c’est sans doute le plus nouveau et le plus grave, ce qu’on appelle la « conjoncture internationale » dominera le traditionnel face-à-face franco-français. Les fameuses agences de notation, les cours de la Bourse et de Wall Street, la situation de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie, s’inviteront dans le débat. La crise – de l’euro, de l’Europe, du monde – sera au coeur même de la campagne avec des électeurs de plus en plus affolés et des candidats qui apparaîtront bien souvent dépassés par les événements. Surtout ceux qui ne sembleront pas maîtriser les dossiers planétaires.

Dans une telle situation, qui discrédite l’ensemble de notre personnel politique, tout devient possible. Jamais aucune élection présidentielle n’a donc été aussi imprévisible. Personne n’ose guère formuler le moindre pronostic.

(…)

De plus en plus de Français semblent d’ailleurs fatigués des jeux de cette alternance qui, depuis des décennies, fait se succéder au pouvoir, à tour de rôle, les mêmes ou leurs héritiers, avec les mêmes promesses et les mêmes échecs. Ayant vu les uns et les autres échouer avec la régularité d’un métronome, bien des Français sont sans doute à la recherche d’une troisième voie qui serait incarnée par un visage relativement nouveau.

Que ces hommes (plus ou moins) nouveaux n’aient pas derrière eux la puissante machine électorale d’un grand parti n’a strictement plus aucune importance. En 1974, Giscard n’avait avec lui que son tout petit parti des Républicains indépendants. Il lui a suffi de recevoir l’aide des quarante-trois « Saxons » amenés par Chirac pour l’emporter. Et depuis, tout a encore changé avec une télévision omniprésente et l’Internet. Les affiches immenses, les tracts par millions, les meetings gigantesques, les réseaux de notables, les foules de militants n’ont plus guère d’intérêt. La campagne présidentielle,
« cette rencontre entre un homme et un peuple », comme disait de Gaulle, se fait désormais à l’heure du dîner, entre la poire et le fromage, dans le salon de quarante millions d’électeurs-téléspectateurs, quand ce n’est pas devant l’écran d’un ordinateur.

(…)

Et Villepin ? Jusqu’à présent, il a obtenu de bien mauvais chiffres dans les sondages. Il y a un an, s’il lui arrivait de plafonner à 10 %, aujourd’hui ce n’est guère plus de 5 %, quand ce n’est pas 2 %, voire 1 % ! (…) Quoi qu’il en soit, Sarkozy, qui ne semble pas vouloir comprendre qu’il a irrémédiablement perdu tout l’électorat centriste, au sens très large du terme, les 16 % ou 18 % qui lui manqueront au soir du premier tour, est convaincu que Bayrou fera un score dérisoire.

Aujourd’hui, c’est Villepin et lui seul qui le préoccupe. Quels que soient ses mauvais chiffres dans les sondages. Villepin est devenu son cauchemar. Cela fait des années qu’il rêve de « l’accrocher à un croc de boucher ». Il a tout essayé, les menaces, le tribunal, le chantage, le charme, les propositions, rien n’y a fait. Sarkozy a tous les pouvoirs – l’appareil de l’État, l’argent de ses amis, la presse qui appartient aussi à ses amis –, Villepin est seul dans son pauvre petit bureau (en fait, un superbe hôtel particulier de la plaine Monceau). Mais le banni, le proscrit, l’exclu défie en permanence le souverain, le nargue tous les jours en jouant les donneurs de leçons, les arbitres de toutes les élégances, les moralistes, les professeurs de diplomatie. Villepin, seul et grandiloquent, c’est la statue du commandeur qui montre à Sarkozy le chemin de l’enfer tout en se payant parfois le luxe de lui faire des sourires.

On comprend que Sarkozy en piétine de rage. Villepin est évidemment redoutable, car, sans même le vouloir (mais il lui arrive de plus en plus souvent de souligner le trait), il est « l’anti-Sarkozy » par définition et jusqu’à la caricature. Physiquement, intellectuellement, moralement, politiquement. Ce dont rêvent précisément beaucoup de Français.

(…)

Alors que le verdict du procès en appel de l’affaire Clearstream n’avait pas encore été prononcé et qu’il était toujours persuadé que son ennemi serait condamné, Sarkozy a tenté de le désarmer en l’invitant à plusieurs reprises à l’Élysée, en évoquant des retrouvailles et en lui faisant miroiter des propositions plus dérisoires qu’alléchantes, comme un siège de député représentant les Français de l’étranger. Voire, pourquoi pas, un retour à la table du conseil des ministres. Villepin en rigole encore.

« Il va finir par me manger dans la main », pensait naïvement le président, sûr de lui. Tout sourire, Villepin s’est offert, à chaque fois, le plaisir sadique d’aller le narguer, en lui donnant même des leçons de savoir-vivre. Sortant de l’Élysée, le proscrit répétait à
chaque fois : « Moi, je ne suis pas négociable », une phrase que visiblement Sarkozy, familier de tous les négoces, ne pouvait pas comprendre.

Plus récemment, en le recevant à La Lanterne, Sarkozy lui a fait de nouvelles et « honnêtes propositions », lui rappelant qu’en prenant le risque de faire perdre son camp, il se ridiculiserait. Mieux encore, l’Élysée a fait répandre, à travers la presse, la rumeur que Villepin avait renoncé à se présenter.

Si Sarkozy est prêt à tout, aujourd’hui encore, pour désarmer le commandeur, Villepin ne prendra jamais place devant le festin que l’autre lui propose : il n’est pas homme à s’asseoir à la table du « tout petit bonhomme » qui, à ses yeux, a « sali d’une tache de
honte le drapeau français ».

Sarkozy déteste Villepin, il peut donc lui faire des concessions, des appels du pied, des promesses. Mais Villepin méprise Sarkozy. C’est bien pire. Et d’autant plus que Villepin n’a rien à perdre. Il a tout perdu, « fors l’honneur ».

(…)

Au-delà de toutes les « lois » qu’on peut déduire des expériences passées et au-delà de la confrontation des programmes (que les électeurs, si souvent déçus, ne lisent plus), quelques Français rêvent aujourd’hui d’un président qui aurait l’« envergure » nécessaire pour faire face à toutes les conjonctures, l’« étoffe » suffisante pour représenter dignement la France dans toutes les tempêtes internationales et la « détermination » indispensable pour mener à bien les réformes qui permettraient de résoudre un certain nombre de problèmes – le chômage, la dette, la fracture sociale –, tout en sauvegardant l’« exception française », qui évite aux plus défavorisés de sombrer. Les villepinistes – qui ne sont guère nombreux, il est vrai, pour l’instant – sont convaincus que leur grand homme est le seul aujourd’hui à avoir cette envergure, cette étoffe et cette détermination.

Et Villepin partage leur conviction.

En jouant à la fois la droite – grandeur de la France, indépendance nationale, etc. – et la gauche – un revenu citoyen, une attention particulière pour les « cités », le mariage homosexuel, une dépénalisation partielle de la drogue, etc. –, Villepin s’est déjà « positionné ». Au centre, sans doute, mais aussi « au-dessus de la mêlée ». Son rêve fou
a pris forme.

(…)

Certes, pour l’instant, la « mayonnaise » qui permet à une candidature de décoller et à un candidat d’entamer une escalade dans les sondages n’a toujours pas pris. Villepin n’est pas « sur orbite ». La plupart des Français le considère encore comme un « farfelu rancunier», voire un « hurluberlu délirant ». Mais, devant un Sarkozy exsangue, un Hollande donné déjà vainqueur mais peu enthousiasmant avec sa « normalité » bonasse, une Marine Le Pen aussi infréquentable que son père, un Bayrou qui ressort de sa boîte pour la troisième fois, une Eva Joly à l’accent aussi incompréhensible que son programme de « khmère verte » et un Mélenchon qui veut faire la révolution, l’image de Villepin pourrait se métamorphoser au fil de la campagne.

Cette campagne se déroule dans la plus grande crise économique et financière qu’aura connue la planète depuis la fin de la guerre. L’euro, l’Europe et même l’Occident dans son ensemble vacillent. Nous assistons à la fin d’un monde, le nôtre, qui, après avoir dominé l’univers pendant quelques siècles, va devoir se soumettre aux volontés des nouveaux empires qui ont émergé.

Nicolas Sarkozy pourra difficilement se vanter d’avoir, en tant que président de l’Union européenne, puis du G8 et du G20, sauvé la situation. En face de Marine Le Pen, Bayrou, Hollande, Eva Joly et Mélenchon, Villepin est le seul à avoir une expérience, si ce n’est une envergure internationale. Le seul à avoir su faire retentir – et de quelle façon ! – la voix de la France aux Nations unies. Certains Français pourraient trouver aujourd’hui qu’il est l’homme de la situation.

C’est évident. Au-delà de son physique, le gaullisme social qu’il entend incarner semble aujourd’hui répondre aux aspirations d’un certain nombre d’électeurs qui seraient alors suffisants pour lui permettre de jouer si ce n’est les Chirac de 1981, du moins les Chevènement de 2002. Un rôle certes décevant, mais dont il pourrait se satisfaire aujourd’hui et qui lui permettrait de prendre date. Il n’aura que 63 ans en 2017.

Tout le monde reconnaît que « si Villepin n’était pas Villepin, il aurait un boulevard devant lui ». Oui, mais Villepin est Villepin. Reste alors à essayer de savoir qui est vraiment Villepin. Car cet homme est tout de même un mystère.

Source: « Villepin, le cauchemar de Sarkozy » – Thierry Desjardins (Fayard)

Reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur et de l’éditeur

*****

La 4ème de couverture

Dominique de Villepin est sans conteste l’un des personnages les plus étranges de notre faune politique. Pour les uns – qui se souviennent de son fameux discours à l’ONU –, il est devenu une sorte d’homme recours, si ce n’est providentiel, dont le pays pourrait avoir besoin. Pour les autres, plus nombreux, qui n’ont oublié ni la dissolution de 1997 ni le CPE, il n’est qu’un fantôme ridicule avec ses allures hautaines et son goût pour la poésie obscure.

Aujourd’hui plus isolé que jamais et semblant y prendre plaisir, l’ancien Premier ministre fustige avec gourmandise les errements du quinquennat qui s’achève tout en ironisant sans pitié sur la démagogie du candidat PS. En évoquant la grandeur de la France, en prônant l’union nationale au-dessus des partis et la justice sociale, il peut mieux que d’autres séduire les déçus de Sarkozy et ceux qui, face à la crise, ne souhaitent pas une nouvelle expérience socialiste. Tout le monde affirme que « si Villepin n’était pas Villepin, il aurait un boulevard devant lui ».

Ce livre sans concession mais aux nombreuses révélations brosse le portrait d’un homme aux multiples facettes : le faux aristocrate immigré, le diplomate amateur de coups fourrés, le ministre des Affaires étrangères flamboyant, la cible de l’affaire Clearstream, le d’Artagnan à mi-chemin entre Fouché et Talleyrand mais surtout l’anti-Sarkozy poussé jusqu’à la caricature.

Reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur et de l’éditeur

17 Commentaires

  1. charles

    « Villepin, le cauchemar de Sarkozy ».
    Un rêve.
    CDG, lui aussi, a été le cauchemard de beaucoup.
    J’ajouterai le complexe.
    Facilité, erreur, mauvais choix, certains venaient de Vichy.

    Et.. « La statue du commandeur » : c’est justement ce qu’il nous faut.

  2. Miss Nicopéia

    La première chose à faire, si on veut « essayer de savoir qui est vraiment Villepin » , est
    d’arrêter de gober qu’il est à l’origine de la dissolution de 1997 !!!
    de se souvenir que le CPE a été torpillé par l’actuel hôte de l’Elysée,
    que si Villepin est « le cauchemard de Sarko », ce dernier l’a bien cherché,
    que l’affaire CS est une « monture » pour éliminer un empêcheur de gros intérêts contre l’intérêt général,
    que le Figaga ( = Dassault, copain de NS) plus proche de la Pravda que de la véritable information.

    Que si caricature il y a, elle existe plutôt du côté de Sarko, comme par exemple sa récente conversation téléphonique avec Obama dont ces derniers ne sedoutaient pas qu’elle était enregistrée……comme par exemple son français d’inculte …. comme par exemple sa bassesse d’avoir tourmenté la famille de V. de façon humiliante … (détails obtenables sur demande à ma pomme)…. comme par exemple une augmenttation pharaonique de SON salaire de président dès son arrivée….

    Villepin le nargue ? et alors ???
    C’était quand même Villepin qui avait ré-ouvert la porte à Sarko après la dissolution de 1997. En réponse Sarko lui ouvre la porte de l’abattoir!
    C’est quand même Villepin qui a été jusqu’à présent la cible d’incitations à la haine sur la « toile » contre lesquelles personne n’a osé protester. Villepin est trop noble pour s’abaisser à ce niveau- là, bien digne de ses auteurs: niveau ordurier.
    Et puis, dans une république, le titre de noblesse a-t-il une quelconque importance?
    Ce qui compte, c’est que Villepin a un vrai projet, un idéal dans le sens de l’intérêt général!
    On ne le dira jamais assez:
    Lisez , écoutez, non pas ce que disent de Villepin les media serviles qui ont essayé d’en faire un « tort sur pattes » (même sur son physique!)… ni les rumeurs anciennes ou pas…

    LISEZ ET ECOUTEZ CE QUE DIT VILLEPIN, CE QU’IL ECRIT, INTERESSEZ-VOUS A SON PROJET, CONSIDEREZ SES BILANS ! C’EST LA QU’ON LE TROUVE VRAIMENT.

  3. serge ruga

    Quand on commence par lire les deux alternatives qui caractérisent DDV , ça frise la désobligeance! C’est incroyable de voir comment on peut qualifier un homme qui a été Premier Ministre de la 5 éme ou 6 éme puissance mondiale.
    Et s’il était ce qu’en dit l’article , pourquoi alors intituler ce livre le Cauchemar de Sarkozy….il est si insignifiant DDV! Quelle contradiction.
    En fait on sent poindre une sérieuse inquiétude car DDV semble être en adéquation avec l’état d’esprit actuel des Français.
    Retourner la table après 30 ans d’alternance qui nous ont menés ou on en est avec finalement toujours les mêmes partout : politiques, journalistes (l’autre jour je regardais ,effaré, 3 journalistes femmes qui s’épanchaient sur notre vie politique: Christine Clerc, Michèle Cotta et Catherine Ney…. au moins ça nous rajeunit .
    La pensée unique dans toute sa splendeur!
    C’est incroyable vous ne pouvez pas savoir à quel point je souhaite que DDV gagne ne serait ce que pour faire avaler leur chapeau à tout ces gens.
    Desjardins a raison , fini les grandes messes , on n’y croit plus. La gagne se fera par la volonté même des français lassés d’être manipulés par les sondages (j’en ai vu un ou on donne DDV à hauteur de Nihous à 1% , de qui se moque t-on!)
    Desjardins a encore raison ,DDV est le seul qui tienne la route par son expérience et son charisme.Sur 10 personnes chez moi il y a quelques jours , pas une pour voter NS ou Hollande ….c’est significatif du ras le bol chez des gens en large majorité de droite.
    Enfin plus que jamais la vérité est cachée aux Français , qui sait ou en est réellement DDV en intentions de votes? De toutes façons assurément largement au dessus de 1 ou 2 % dont on le crédite royalement.
    Je subodore un grand séisme en mai, il semble que je soit loin d’être le seul.

  4. mhn

    Enfin des voix s’élèvent pour dire que Dominique de Villepin pourrait bien gagner l’élection ! Eh oui, les Français rêvent de quelqu’un qui aurait l’envergure nécessaire pour être président de la République Française. Ils ont raison.
    Par contre cela ne me plait pas tellement d’imaginer DdV en statut du commandeur, envoyant Sarkozy en enfer. L’enfer ne me plait pas tant que ça, je préfèrerais un peu plus de convivialité ( ce n’est sans doute pas le mot exact) démocratique : élections, constitution, lois, justice etc…

    Mais chacun peut imaginer comme il veut. L’essentiel est que nous choisissions bientôt un président capable d’affronter les crises et de réunir les Français sur un projet qu’ils pourront accepter.

  5. charles

    - Je ne puis dire encore -à mon AVIS- si DDV sera au second Tour car.. il est si bas dans les classements intermédiaires. Et la pente est si rude et si longue. De plus, L’Appel de DDV, Estrades des villes & Tréteaux des village, n’a pas eu lieu (un.. discours de Bayeux quoi).
    - Ce que je puis dire déjà -de l’ AVIS de tous- c’est qu’un départ aura lieu et une arrivée viendra. Tout est joué pour un. Cela.. j’en mets mes trois mains.. à couper.

    L’essentiel n’est pas là. Il est dans le FAIRE pour la France.
    Travail, Effort, Remboursement des crédits, Adaptation au Monde, Réformes, Compétitivité, Fiscalité, etc.. avec.. justice comme on dit.
    DDV a tout prouvé de 2005 à 2007.
    Aussi, il est grand et Grand.

  6. Miss Nicopéia

    Sur des intentions de vote, j’avais trouvé cette information sur le VillepinNet, le24 déc.:
    Selon un sondage qui serait interdit par l’Elysée , Villepin 8% , Bayrou 9%.

  7. yanamar

    Thierry Desjardins connaît très très bien Dominique de Villepin ces deux hommes s’apprécient mais sans concessions, son analyse est excellente sur les rendez-vous républicains à l’Elysée ou la Lanterne et sur les appels du pied de NS DDV en rigole encore.

  8. Sylvain

    Bravo pour cet extrait qui donne envie d’en lire plus mais SURTOUT d’en voir plus …
    2012, l’année sans limite !!!

  9. georges

    DDV est beaucoup + haut dans les intentions de vote que ce qu’affirment actuellement les sondages. La preuve, la voici :
    - j’ai analysé tous les sondages publiés entre novembre 2009 et mars 201, et, selon les cas de figure, DDV est crédité de 6 à 10%, et jamais moins. Le sondage IPSOS du 27 mars 2011 lui donne 8% et Bayrou 7% dans l’hypothèse où le candidat socialiste serait Hollande.
    - en avril 2011, DDV convoque la presse pour révéler les mesures qu’il souhaitait adopter s’il était élu. Parmi elles, figure notamment la volonté de couper le cordon entre les médias et les groupes industriels puissants et influents.
    - dès fin avril 2011, les intentions de vote de DDV commencent à chuter, la presse évoquant le fait que les français « n’auraient pas compris les propositions de DDV ». A l’été 2011, DDV est crédité de 3 à 6%.
    - en septembre 2011, DDV est définitivement acquitté dans le procès Clearstream. Curieusement, ce fait notable n’a aucun impact sur l’opinion et son crédit continue de baisser autour de 2 à 4%.
    - à l’automne 2011, une campagne de presse affirme que DDV s’est retiré de la course à la Présidentielle et les chiffres s’effondrent à 1 ou 2%.
    - en décembre 2011, après l’annonce officielle de DDV, l’IFOP se sent obligé de le faire remonter à 3,5% en soulignant que son « entrée en campagne était un succès ».
    - que nous réservent janvier et février 2012 ? Les instituts auront-ils des consignes pour « lisser » les intentions favorables à DDV ? Ou bien l’étau va-t-il se desserrer et les vrais chiffres pourront enfin être publiés ? Nous verrons bien ….

  10. Fulvius

    « En jouant à la fois … la gauche … le mariage homosexuel … » :
    Ça c’est une erreur, capitale. Ça va lui coûter plus de voix que ça ne lui en apporte, et lui aliéner une partie de l’électorat, vitale.
    La Romanité, dont la France a recueilli et défend l’héritage, a eu des bonnes raisons de ne pas céder au leurre de l’homosexualité, même et surtout à gauche – cf. Plutarque, Vie de Marius, 14. Il vaudrait mieux ne pas s’en écarter et ne pas suivre les sirènes de modes fallacieuses.
    C’est un piège, que des « amis » pseudo-bien intentionnés lui tendent. Ce n’est pas au moment de demander aux Français de se retrousser les manches qu’il faut faire des concessions à ceux qui retroussent leur culotte…

  11. charles

    @ Fulvius
    En effet..
    Le sociétal ne rapporte des Voix qu’en Temps de vaches grasses et Croissance. C’était du luxe pour Giscard, pour Mitt’rrand.. quand tout se joue à 100.000 ou 300.000 Voix.
    En 2012, la France profonde (pas la parisienne) va s’exprimer sur la Situation Française dévoilée et sur cette europe tourbillons & confettis.
    Les pères et les mères, les fils et les filles, reste d’agriculteurs ou de pêcheurs, chômeurs d’usines fermées ou intérimaires de Supermarchés, parents d’élèves, écoliers diplômés ou pas, etc.. TOUS.. Tous vont aller VOTER !
    TOUS vont aller VOTER, et j’ai un peu peur.
    Peur de ce que l’on a fait au Pays.
    On lui a fait en plus.. ce fn.
    DDV, c’est le Verbe et c’est l’ Action.
    L’un n’est rien sans l’autre. L’autre n’est pas suffisante aux Hommes.
    DDV doit tout Oser, tout Dire, de La Réalité Française et des dangers actuels.

  12. Berbigier

    @ Fulvius, sans vouloir dériver du sujet : DDV a réfléchi sa position et estimé l’égalité des citoyens devant la loi prépondérante à la couleur de leur culotte, pour filer votre image… Point de calcul électotaliste ici. Qu’on soit d’accord ou pas, d’ailleurs.

    La grande force de DDV, justement, est d’avoir évité jusqu’ici tous les écueils de la politique politicienne : il défend des idées de fond et leurs applications par nature dynamiques et non figées par des dogmes ou des acquis.
    Il a le courage de reconnaître ses erreurs éventuellement, mais rares sont les hommes politiques qui peuvent prétendre à autant de cohérence et de volontarisme dans leurs positions en s’inscrivant dans la durée!

  13. Nelly

    Afin d’éviter la répétition, je suis d’accord avec Miss Nicopédia sur l’ouvrage de Th. Desjardins ; la 4ème de couverture manque de rigueur historique dans le premier paragraphe, avec Georges sur les sondages et avec Fulvius sur le mariage homosexuel ; la position de la RS à ce sujet, déjà débattue sur ce blog, est en effet inopportune pour Monsieur de Villepin, car très impopulaire au sein même de ses partisans . Il devrait faire la part des choses entre son opinion personnelle et une initiative qui mériterait un débat de société le moment venu, car cela touche au sens de la famille. Dans une autre optique, il faudrait insister sur les objectifs économiques de la réduction du nombre des régions françaises, comme le propose à juste raison Monsieur de Villepin. Il faut rassurer nos concitoyens des régions à forte identité culturelle que cette démarche n’est pas de nature à compromettre leur patrimoine.

  14. Fatima JENN

    Si DDV est le cauchemar des Srkozy il, est en tout cas notre rêve…

  15. victoria

    Pour ma part, j’ai été pliée de rire, en lisant cet extrait. Peut être ai-je un sens de l’humour assez poussé… Mais, qu’à cela ne tienne, je ne céderais à aucune attaque, aucune critique, aucune rumeur concernant DDV. Alors faites comme moi, nous avons un objectif à atteindre, et nous l’atteindrons ensemble !!!
    Bonne année avec République Solidaire.

  16. NVK

    Il n’y a pas de mystère Villepin, pourquoi entretenir cette fable ? Son parcours est au contraire tout à fait lumineux et plein de cohérence.

  17. Miss Nicopéia

    Le « mystère Villepin » n’a de sens que pour les pigistes à idées courtes et leurs maîtres…..pour les voyeurs friands de muqueuses… (sur ce dernier point , qu’ils se régalent avec l’autre Dominique, DSK)!

    Personne ne me fera démordre que DDV est un homme honnête et loyal: pour la « clique », c’est là que réside le MYSTERE !!!

    Il se met en danger pour l’intérêt génétral, pour la « clique », c’est là que réside le MYSTERE!

    Il aime la France , le dit, le montre, le prouve : pour les gros intérêts égoïstes c’est là que réside le MYSTERE!

    Avec DDV partout, toujours!

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