Le 29 octobre, Dominique de Villepin passe discrètement les grilles de la Lanterne, à Versailles, où l’attend Nicolas Sarkozy. Il connaît bien cette résidence, qu’il a occupée quand il était à Matignon.
L’ancien premier ministre est venu parler de la crise et de la situation internationale. Il en profite pour glisser quelques conseils au président : «Il faut resserrer le système. Quarante ministres, c’est trop. Ils n’incarnent rien. Pour faire face à la crise, il faut un gouvernement d’union nationale, resserré.»
Dominique de Villepin était, ce dimanche, l’invité d’Olivier Mazerolle sur BFM TV.
Annonçant qu’il dira mi-décembre s’il est candidat ou non à l’élection présidentielle, il a clairement laissé entendre son retrait de la course à la candidature, en indiquant que si « le ralliement » n’était pas dans sa « nature », « l’union nationale » qu’il appelle de ses voeux ne doit pas forcément se faire autour de lui.
Le Président de République Solidaire pousse son candidat. Pour Jean-Pierre Grand, « il faudrait que Dominique annonce sa candidature ! Il faut qu’il le fasse vite, avant le 15 décembre. »
Et de poursuivre: « Cet homme d’Etat représente une alternative crédible. Il existe pour lui un potentiel d’au moins quinze points. »
S’agissant des rendez-vous répétés entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Grand concède: « Ces rencontres occultes servent le président. Il faudrait que Villepin communique différemment. »
Dominique de Villepin est intervenu vendredi matin au Forum Libération de Lyon.
Pour l’ancien Premier Ministre, « le quinquennat avait démarré par une rupture avec les fondamentaux de la France », mais « en 2011, la France a donné le sentiment d’être de retour ».
Affirmant voir « de plus en plus d’émules du gaullisme », Dominique de Villepin a souligné que la notion de « souveraineté ne signifie plus la même chose en 2011. »
La fondation Chirac a remis, ce jeudi, son Prix pour la prévention des conflits.
Ont été honorées deux femmes qui « ont su discerner dans l’aveuglement de la haine, les hommes et les femmes qui pouvaient se parler, celles et ceux qui ont pu dissiper à temps les malentendus ».
Maggy Barankitse et Louise Arbour ont reçu leur prix des mains du prix Nobel de la paix, Kofi Annan, lors d’une cérémonie au musée du quai Branly à Paris, en présence de Jacques Chirac.
Contrairement à François Goulard, Jean-Pierre Grand, président de République Solidaire, continue de tabler sur une candidature de Dominique de Villepin à l’élection présidentielle de 2012.
Invité du Oui/Non de Michel Field ce mercredi sur LCI, François Goulard, membre du bureau politique de République Solidaire, a dit craindre « un ralliement de Dominique de Villepin à Nicolas Sarkozy ».
« Sa tentative politique n’a pas marché et donc je pense que, hélas, l’aventure est terminée », a-t-il tranché.
Jean-Pierre Grand, président de République Solidaire, a défendu, en vain, à l’Assemblée Nationale son amendement visant à réduire de 10% le plafond des dépenses électorales, soit deux fois plus que les 5% proposés par le gouvernement. Pour l’élection présidentielle, la proposition de Jean-Pierre Grand correspondait à une réduction du remboursement de l’Etat à hauteur de 7 millions d’euros.
La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a annoncé une économie globale de 8 millions d’euros par le biais d’une réduction de seulement 5% du plafond des dépenses électorales couplée à une baisse des subventions publiques aux partis politiques.
Le président de république Solidaire a profité de son intervention à l’Assemblée pour rappeler ses convictions gaullistes suivant lesquelles l’élection présidentielle est « l’élection d’un homme devant le peuple », ouvrant la voie à une candidature « en dehors des partis politiques ».
Jean-Pierre Grand, président de République Solidaire, a affirmé mercredi que l’obligation de travail pour les bénéficiaires du RSA qui va être expérimentée « s’inspire du Revenu citoyen proposé par Dominique de Villepin » mais juge le projet de ce dernier « plus sérieux ».
L’enquête préliminaire ouverte après les accusations de l’ex-conseiller officieux de l’Elysée Robert Bourgi sur la remise de fonds africains occultes à Jacques Chirac et Dominique de Villepin a été classée sans suite, a-t-on appris ce mercredi auprès du parquet de Paris.
Dans une retentissante interview au JDD le 11 septembre, l’avocat avait affirmé avoir transporté à plusieurs reprises dans des valises des sommes provenant de chefs d’Etat africains, pour un montant de quelque 20 millions de dollars, pour les remettre à jacques Chirac et Dominique de Villepin.
C’est une histoire grave racontée avec entrain et fantaisie, presque sur le ton de la plaisanterie. Une histoire d’ambition et de trahison, de coups tordus et de règlements de comptes développée dans le documentaire La Folle Histoire des présidentielles, produit par Jean-Louis Remilleux et Frédérique Bredin, ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports, diffusé mercredi soir sur France 3.
« On a parfois reproché à Jacques Chirac de n’avoir pas constitué un gouvernement d’union nationale en 2002, alors qu’il venait d’être réélu par plus de 82 % des Français. Dans ses Mémoires, lui-même le regrette, sachant que de nombreux Français l’espéraient.
A l’époque, sa position n’en était pas moins justifiée par de très fortes raisons : après cinq années de cohabitation, il s’agissait de rétablir une démocratie normale, régulée par l’alternance. Or, quand la confusion se crée entre la droite, le centre et la gauche, il n’y a plus d’opposition que dans les extrêmes et les adversaires du « système » prospèrent sur le dos des formations républicaines.
L’union nationale ne se justifie donc que par exception, lorsqu’il s’agit de se rassembler pour relever des défis historiques. Ce fut le cas en 1914 et en 1939, puis en 1958 après le putsch d’Alger.
On se pince, on croit rêver, pourtant c’est vrai puisque Dominique de Villepin, mardi matin devant les caméras de BFM TV, l’a explicitement confirmé : le 27 octobre, Nicolas Sarkozy et lui ont longuement parlé en tête à tête. De façon « apaisée », insiste-t-il. Et parlé de quoi ? Eh bien de l’état du monde, de l’Europe (si mal en point), de la France, et peut-être aussi de… quelques autres petites choses.
Cela s’est passé au pavillon de La Lanterne, à côté du château de Versailles, une résidence réservée aux présidents français en exercice (et parfois à leurs Premiers ministre). Un lieu verdoyant qui permet, loin des chuchotis du microcosme, des conversations discrètes.
L’ex-Premier ministre, Dominique de Villepin, plaide pour la constitution en France « d’un gouvernement de rassemblement national » pour défendre « l’intérêt supérieur du pays » sur les sujets de « la dette, la compétitivité, l’emploi ».
Intervenant en séance à l’Assemblée Nationale, le Président de République Solidaire, Jean-Pierre Grand, a rappelé que la liberté de la presse et l’indépendance de la justice seraient deux combats majeurs de l’élection présidentielle de 2012.
Jean-Pierre Grand a profité de son intervention pour s’indigner du temps de parole accordé à Dominique de Villepin dans les Journaux Télévisés de TF1: 59 secondes depuis le début de l’année 2011 !
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