De Villepin cautionne l'assaut au Niger
L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a soutenu lundi l’intervention militaire franco-nigérienne pour tenter de libérer deux otages français, tout en mettant en garde contre un « engrenage militaire » de la France au Sahel. « Il y avait l’espoir d’une libération, y compris par la force. Ce risque a été pris. Je pense que tous les Français doivent l’assumer », a-t-il dit sur Europe 1.
Le ministre de la Défense Alain Juppé a dit « assumer pleinement » l’opération militaire.
Ex-ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin a demandé à la France un « engagement fort pour soutenir des États faibles » au Sahel, dans le domaine du renseignement notamment. « Nous devons éviter un engrenage militaire et une implication trop directe, tout simplement car c’est l’objectif d’Al-Qaeda », a-t-il ajouté.
Source: Agence France Presse
Dominique de Villepin: le choix de l’assaut « légitime »
Dominique de Villepin a déclaré, lundi matin sur Europe 1, qu’il était important de minimiser « les risques au Niger pour nos compatriotes », deux jours après l’annonce de la mort des deux otages français enlevés à Niamey. Le choix de l’assaut donné par Nicolas Sarkozy « est légitime », a-t-il tenu à souligner, ajoutant que « tous les Français doivent aujourd’hui l’assumer ».
« Nous avons à accroître une coordination », avec les pays de la région, du Maghreb et du Sahel, « nous devons éviter une implication trop directe de la France dans la région », a-t-il toutefois argumenté, expliquant que cette situation serait le fait du « piège » tendu par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Source: Europe 1
Tunisie, Algérie: la répression, « pas une solution »
« Ma conviction, c’est qu’il faut bouger, ces Etats doivent bouger, nous devons les aider à bouger », a martelé l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, lundi matin sur Europe 1, au sujet de la Tunisie et de l’Algérie. Les deux pays connaissent des troubles sociaux depuis quelques semaines, violemment réprimés.
La répression, « ce n’est pas la solution », il faut « apporter une réponse à cette jeunesse », a poursuivi Dominique de Villepin. Il faut « encourager (depuis la France) l’union régionale », a-t-il proposé.
Source: Europe 1
Afghanistan: Villepin (RS) et Poniatowski (UMP) veulent accélérer le retrait
L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin et le député UMP Axel Poniatowski ont souhaité lundi une accélération du retrait des forces françaises d’Afghanistan, prévu pour 2014, tandis que l’opposition demande plus de débat, en marge de la mort de deux otages français au Niger.
« C’est un calendrier long », a déclaré M. de Villepin sur Europe 1. « Il faut un calendrier resserré, pour que notre présence militaire là-bas ne soit plus une présence qui apparaisse comme une force d’occupation », a-t-il dit.
« Dès l’été 2011 on doit pouvoir assister à un retrait de certaines des forces internationales », a estimé sur LCI M. Poniatowski, président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée. Pour leur part, des responsables de l’opposition ont demandé plus de débat sur l’engagement français en Afghanistan.
« Nous devrons avoir un débat sur cette question de l’engagement français en Afghanistan. Mais pas aujourd’hui, à chaud », a déclaré sur RMC l’ex-Premier ministre Laurent Fabius, en référence à la mort de deux otages français au Niger.
Sur Canal+, le député PS Claude Bartolone a évoqué « une faiblesse démocratique dans notre pays » sur l’Afghanistan: « Il faut que le président et le Premier ministre aient un point de rencontre avec l’opposition pour expliquer ce qui se passe ».
« Il y a régulièrement un débat sur l’Afghanistan. Nous débattons une fois par an dans la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée », a fait valoir son président, Axel Poniatowski.
Source: Agence France Presse