La politique sociale du gouvernement n’est pas lisible, estime le député UMP Jean-Pierre Grand.
« On règle des problèmes pour ceux qui sont totalement décrochés – le revenu de solidarité active (RSA) est utile – mais ça ne règle pas le problème des familles qui ont un mal fou à joindre les deux bouts ».
« Il faut voir que pour beaucoup de familles la fin du mois commence le 15 et ça c’est un vrai problème », poursuit Jean-Pierre Grand.
Pour ce proche de l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, la journée d’action « est une forme de pression vis-à-vis du gouvernement que l’on peut comprendre ».
« Plus il y a de personnes dans les rues, plus le message est fort et aucun gouvernement ne peut ignorer cela », souligne-t-il.
« Comme député, je vois sur le terrain beaucoup d’inquiétudes et beaucoup de difficultés. La première inquiétude pour les gens c’est l’emploi parce que les entreprises sont fragilisées et que chaque salarié craint pour son emploi », estime-t-il.
« La deuxième, c’est le pouvoir d’achat. Ce n’est pas nouveau », poursuit le député-maire de Castelnau-le-Lez (Hérault).
« Face à cela, je crois qu’il faudrait aujourd’hui trouver une mesure qui donne tout de suite à nos concitoyens de métropole, pour les plus bas salaires, un coup de pouce qui ne pénalise pas l’entreprise ».
« Pour cela je ne vois qu’une seule solution : c’est la baisse des prélèvements obligatoires pour les salariés », propose-t-il.
« Le problème de la politique sociale aujourd’hui, comme de beaucoup d’annonces qui sont faites par le gouvernement et la majorité, c’est que ça manque de lisibilité », souligne-t-il.
Pour Jean-Pierre Grand, « nos concitoyens n’en voient pas un effet immédiat ».
« On règle des problèmes pour ceux qui sont totalement décrochés – le revenu de solidarité active (RSA) est utile – mais ça ne règle pas le problème des familles qui ont un mal fou à joindre les deux bouts ».
« Il faut voir que pour beaucoup de familles la fin du mois commence le 15 et ça c’est un vrai problème », estime le député de la majorité qui déclare inscrire son action politique dans la droite ligne du « gaullisme social ».
Source: Midi Libre
