Voici un florilège de phrases et formules lancées par Dominique de Villepin au cours de son mandat à Matignon.
Gouverner
« Il y a deux façons de faire de la politique. La première est la stratégie de l’épileur de chenille: chaque fois qu’on enlève un poil c’est compliqué, on débat et tout s’envenime. Moi, je ne me bats pas pour un poil, mais pour l’intérêt général de la France ». (27 juillet 2005)
« Je voudrais que les quelques mois qui sont ceux de ce gouvernement, les 23 mois au total, constituent une sorte de parenthèse de calme ». (6 septembre 2005)
« Dans une démocratie, le plus rassurant, c’est de ne rien faire ». « Décider, choisir, c’est prendre des risques ». (22 octobre 2006)
Opposition
« Il n’y a pas d’un côté l’ombre et de l’autre côté de la lumière. Il y a ceux qui regardent devant et ceux qui refusent tout changement ». (21 février 2006)
Lui-même
« Je ne suis pas un professionnel de la politique, je suis là un peu par hasard ». (22 octobre 2006)
« La tâche, la mission vous changent », « j’ai le sentiment de m’être allégé de beaucoup d’ambitions inutiles, de beaucoup de susceptibilités, de beaucoup d’amour-propre ». (6 octobre 2005)
« Je ne suis pas une homme de trop grande prudence. Je n’aime pas les peut-être ». (25 avril 2006)
Rupture Sarkozyste
« La plus grande rupture, elle est en train d’avoir lieu, c’est la rupture contre le chômage ». (4 septembre 2005)
« Les ruptures se terminent toujours dans un bain de sang ». (4 octobre 2005)
Bilan
« Mon bilan parle tout seul ».
« On ne fait pas ce travail-là pour recevoir des remerciements ou des compliments ». (20 février 2007)
« Je crois laisser la France dans un meilleur état que celui que j’ai trouvé ». (2 avril 2007)
Et puis…
« Quand on tend la main et qu’on la mord, il faut continuer à la tendre ». (mai 2006)
« Je suis fasciné par le silence, même si j’aime parler. Le bruit éloigne de la vérité ». (15 mars 2006)
« Rien de grand ne se bâtit en s’apitoyant ». (1er juin 2006)
« Je n’ai absolument pas le blues. Je n’ai pas ce besoin de contact permanent avec le pouvoir et les palais nationaux. Je n’aime pas les palais nationaux, je n’aime pas y être, je n’aime pas ce style de vie ». (11 mai 2007)
« Ecrire est fondamental pour moi. Cela fait partie de ma respiration quotidienne. Le miracle de Matignon, c’est de rester vivant. L’écriture m’y a aidé ». (8 mai 2007)
« Il faut mépriser les hauts et repriser les bas ». (proverbe corrézien repris de Chirac) (6 juillet 2006)
Source: Le Nouvel Observateur