On se pince, on croit rêver, pourtant c’est vrai puisque Dominique de Villepin, mardi matin devant les caméras de BFM TV, l’a explicitement confirmé : le 27 octobre, Nicolas Sarkozy et lui ont longuement parlé en tête à tête. De façon « apaisée », insiste-t-il. Et parlé de quoi ? Eh bien de l’état du monde, de l’Europe (si mal en point), de la France, et peut-être aussi de… quelques autres petites choses.
Cela s’est passé au pavillon de La Lanterne, à côté du château de Versailles, une résidence réservée aux présidents français en exercice (et parfois à leurs Premiers ministre). Un lieu verdoyant qui permet, loin des chuchotis du microcosme, des conversations discrètes.
S’il fallait un signe tangible qu’entre les deux ennemis d’avant-hier le climat – qui s’était déjà amélioré ces dernières semaines – est en train de changer radicalement, ce rendez-vous de Versailles en serait la preuve. Or l’événement n’est pas mince car, entre Sarkozy et Villepin, c’était, jusqu’à une date relativement récente, la haine qui prévalait. L’actuel chef de l’Etat s’était persuadé que l’ancien Premier ministre avait, pour le « tuer », monté de toutes pièces l’extravagante affaire Clearstream. Et Villepin, tout en protestant de son innocence, répétait sans cesse un mot prêté à Sarkozy un jour de colère : « Villepin ? Il finira sur un croc de boucher ! »
Le « sursaut national »
Avec le temps, le climat entre eux n’est plus le même. Certes, officiellement, Villepin n’a pas abandonné l’idée d’être candidat à l’Elysée en 2012. En réalité, même s’il entretient un dernier bout de suspense – il rendra publique sa décision fin décembre-début janvier –, il a changé de stratégie.
Et il n’exclut plus rien, même pas d’entrer un jour, si la crise s’aggrave, dans un gouvernement Sarkozy. Mais à une double condition : que cela soit le signe du « sursaut national » et d’un vrai « changement de ligne politique ».
Pour l’heure, l’ancien patron du Quai d’Orsay jette au sol des petits cailloux pour confirmer qu’il a bel et bien bifurqué et qu’il a, comme disait Giscard en d’autres temps, « jeté la rancune à la rivière » : « Il ne sert à rien de revenir sur le passé. » Ou encore : « J’ai tourné la page, lui ai-je dit. »
Pour bien marquer que ce ne sont pas des paroles en l’air, Villepin évite désormais toute attaque personnelle. Fini, l’anti-sarkozysme primaire qui lui servait avant-hier de viatique ! Et quand il critique le gouvernement, ce n’est plus pour ce qu’il fait, mais parce que, à ses yeux, il n’en fait pas assez.
Le plan Fillon présenté lundi ? Il était « indispensable ». Il risque, hélas ! d’être « insuffisant ». Car l’Europe, dit Villepin, est dramatiquement « embourbée dans la crise ». Avec une Grèce « qui sera incapable de mettre en œuvre les réformes demandées », et l’Italie « qui va au-devant d’une crise majeure ».
Du coup, glisse l’ancien Premier ministre de façon doublement significative, « notre plan est sympathique, certes, mais… » « Sympathique » : le mot est cruel. Le « notre » est, en revanche, éloquent.
L’exemple allemand
Pourquoi Villepin a-t-il soudain changé de ton et de posture ? Parce qu’en face on lui a tendu la main. Parce que l’alchimie de sa possible candidature à l’Elysée est – soyons poli – décevante. Parce que l’exemple de l’austère Juppé, qui cohabite à merveille avec Sarkozy et se trouve en passe de devenir à 66 ans le recours de la droite, fait des envieux, et donne à certains des idées.
Mais surtout parce que la terre tremble, et que les petites querelles d’ego vont devenir très vite, au rythme actuel, parfaitement dérisoires. Villepin, qui a toujours aimé les héros affrontant des drames, est catégorique : quel que soit le futur président – en clair, qu’il s’appelle Sarkozy ou Hollande –, il ne s’en sortira pas, tant les défis sont immenses, avec seulement son « camp » derrière lui.
Et l’ancien Premier ministre – rejoignant sur ce terrain-là François Bayrou – de citer en exemple l’Allemagne, et de plaider pour la constitution d’un gouvernement « resserré » s’attaquant de front aux déficits (et pas à doses homéopathiques), mettant en place une « TVA sociale » et inscrivant son action sous le signe du « sursaut national ».
Une vision de l’avenir trop dramatique ? Réplique du tac au tac de Villepin, ardent militant de l’euro et de l’Europe : « Et comment réagiraient, à votre avis, les Français si, au début de l’année, la France, pour se sauver, était condamnée à un troisième plan de rigueur ? Or personne ne peut exclure ce scénario… »
Source: Dominique de Montvallon (France Soir)
On ne s’étonne guère de cet article quand on connait le nom de l’auteur!
Ceci dit, si DDV juge qu’il peut contribuer à rénover la politique menée par NS de l’intérieur, comme le pensent A.Juppé, B. Lemaire et bien d’autres, ce sera dans l’intérêt général et peut-être pour faire appliquer son projet!
On peut dire que nombres de candidats à l’Elysée se sont déclarés, à ce jour, les derniers en date, JP Chevènement et H.Morin (officiellement le 27 nov. mais il l’a annoncée sur RMC). On attend DDV…….peut-être en vain!!!
On le sait.
Sarkozy sait bien calculer, quand il a besoin. Mais on a mis et on met la France en grand Danger. Elle a perdu beaucoup avec lui. Sur un seul point : quelle part énorme sur la Dette !
CDG était très sévère avec les hommes de la IV ème, mais pas trop, car c’était l’Outil qui n’allait pas, les Moyens, plutôt que les hommes. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. CDG ne le supporterait pas.
Un certain nombre aussi ne supporte pas, on ne va pas oublier comme ça. DDV ou pas, Sarkozy ne repassera pas parce-que c’est de l’homme (on laissera de côté la description) qu’il s’agit justement, de lui. Tout autant que de sa non-politique, de ses erreurs et errements, de sa gabegie, des réformes absentes, etc… Il remontera, il ira même vers 48%. Jamais il ne repassera. Ce sera Hollande ou un autre, car tout autre gérerait moins pire. Il lui manquera toujours en 2012, 2% ou 3%, 8% ou 10%, 4% ou 1%, je ne sais pas bien le chiffre, ce que je sais c’est le manque qui manquera. C’est une erreur de le voir, sauf à lui dire qu’il faut cesser sa représentation. Et donc prendre la Place.
On le sait.
Sarkozy s’aime plus qu’il n’aime la France.
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Si DDV se rallie à Sarkozy, ce sera tchao bonsoir
Quand il s’agit de l’intérêt vital de tout un peuple et peut-être de plusieurs, les petites querelles sont dérisoires et vont dans le sens des histoires montées en épingle que nous racontent les médias à longueur de journée.
Une réconciliation est impossible.
On n’en veut plus de lui. Et les gens de la RS non plus.
2012. Le résultat sera : Hollande ! (par défaut d’une mise à la retraite immédiate)
(nous, on n’oubliera jamais Sarkozy, ses 33% sur la Dette Française !
sa vision que pour lui même, ses mots creux et vides, plus ses gros mots !
son moi-je, son fils placé, son ministre de la culture ! Et etc.. !
ses non-réformes, l’économie déficitaire encore et toujours, le chômage des jeunes !
le chomage des « vieux », les usines qui ferment !
l’école qui tangue, les logements trop chers et qui font tant défaut !
la division installée, le pays qui se délite, tout l’acquis gaulliste perdu !
même son avion en temps de restriction, et surtout l’abaissement de la Fonction !
Jamais.. On ne pourra gommer tout ça)
Mais pourquoi ce titre !!
Vers une réconciliation Sarkozy – Villepin !!
On ne devrait pas (même une seconde) se poser cette question.
C’EST IMPOSSIBLE !! CE SERAIT FINI DE NOTRE SOUTIEN A DDV.
CLAIR ET NET !!!!
Il faudrait même pouvoir mettre NS dehors IMMEDIATEMENT. Le Président du Sénat Jean- Pierre BEL, un homme sérieux, assurerait l’intérim mille fois mieux.
Je sais !! Ce n’est pas possible.
Je tiens à revenir sur les propos injurieux de François Baroin.
C’est après la dissolution de l’Assemblée Nationale par Jacques CHIRAC et d’élections législatives remportées par la gauche que les Socialistes ont été au pouvoir. D’ailleurs, avec toutes les affaires « pourries » qui font la une en ce moment, saluons l’arrivée de Lionel JOSPIN en 1997 qui était quelqu’un d’honnête. Il a fait du mieux qu’il pouvait.
Dans cette situation grave et confuse, que fera Dominique De Villepin !!
Nous attendons en espérant vivement qu’il soit candidat.
Oui j’attends sa candidature.Si il ne se présentai pas ce serait une immense déception pour l’ espérance que représente l’homme politique Mais aussi pour l’ homme véhiculant des valeurs.
Je pense qu’il se rend compte de l’importance de la tache ,du défi gigantesque qu’il devra relever .Il en aura le courage .S’il voit NS pour se mettre au courant des affaires c’est très bien .Il faut bien ce temps pour être opérationnel dès qu’il sera élu.Ce serait du bon sens qu’il se rapproche d’ Alain Juppé qui ferait un premier ministre informé et efficace.Hubert Védrine a aussi de l’excellence.
Mais même si je pense qu’ils sont les plus a même de redresser la France ce sont des hommes politiques qui ont été en exercice et leur responsabilité est grande dans la chute et endettement de la France qui ne date pas d’hier Responsabilité du silence avec des payes aussi fabuleuses que leurs erreurs. Responsabilité a partager avec tous les députés et sénateurs Silence et erreurs que le peuple devra payer au prix fort de la souffrance pour au moins deux générations.
Le Canard Enchaîné du 9 Novembre a une autre version de cette rencontre à la Lanterne, résidence des premiers ministres, jusqu’à l’arrivée de NS.
NS lui aurait proposé un siège à l’Assemblée Nationale comme député de la première circonscription des français de l’étranger USA, Canada. DDV n’aurait pas encore accepté, mais ordre a été donné de geler la circonscription.
Les manipulations des requins de la finance et de leurs complices sont sur le point de déclencher un cataclysme planétaire mais notre gouvernement temporise car NS prépare sa réélection, c’est le plus important. C’est affligeant de voir que la réélection d’un médiocre est plus importante que l’avenir du pays.
L’Europe, avec Michel Barnier, commence à réagir à la suite de l’acte manqué de Standard & Poor’s et parle même de porter plainte contre cette agence, car c’est une erreur ? qui nous coûte déjà cher.
ET bien si ralliement il y a, je ferais comme beaucoup sans doute, à savoir jeter à la poubelle ma carte de RS. En outre, ce serait aussi la fin définitive des ambitions de DDV. Comment se rallier à un homme qui a amené nos taux d’intérêt à des niveaux deux fois supérieurs à ceux de l’Allemagne et très supérieurs à ceux de la GB, du Canada des Etat-Unis etc. alors qu’en2007 ils étaient quasiment au niveau de ceux des Allemands? Triste, très triste…O rage, o désespoir…
Ce que dit le Canard est peut-être vrai mais que Dominique de Villepin accepte, je ne peux pas y croire, tout le monde a rigolé lorsque Douillet a été nommé à cette fonction, je vais me répèter : je ne peux pas y croire.
Pour moi en 2012 c’est Dominique de Villepin même s’il venait à rejoindre la gauche
@jean-michel
Pour finir, d’abord pour être député il faut être élu, DDV ne s’est toujours pas présenté devant le peuple, le Canard Enchaîné a du oublier de dire que DDV a refusé la proposition scabreuse de sarkozy
@Jean Michel.
Bourdin: Dernière question, brève, vraiment, la réponse: Dominique de Villepin, est-ce que vous serez candidat aux Législatives?
Villepin: Non.
(20/09/11)
L’ heure n’est pas à un siège, un petit pot, à un fauteuil lustré.
DDV député (ou sénateur-dormeur dans un sénat barricadé, et clos) n’intéresse personne.
L’ heure est au taux de l’Usure, à la déroute, à la débâcle, à la capitulation.
Capitulation : des conditions ou pas. Telle est la QUESTION ?
C’est un Président (de la France et des français) qu’il nous faut et.. Très vite.
Nous ne passerons pas l’Hiver.